Collation
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Collation
J'ai cru comprendre en le lisant quelque part, qu'il y aura une collation lors du prochain Café Littéraire du 20 août prochain à Penta Acquatella. Si mes informations sont exactes, pourriez-vous me le confirmer car ma décision pour y participer sera fonction de votre réponse. J'ai remarqué, en effet, que tout de suite après une collation, l'inspiration littéraire est nettement plus soutenue. De plus, cette inspiration est proportionnelle à l'importance de la collation. J'attends votre réponse avec grand appetit.
Nota béné: je n'ai jamais compris pourquoi on m'a toujours affublé du surnom de Gargantua pendant mon adolescence. Le saurai-je un jour ?
Nota béné: je n'ai jamais compris pourquoi on m'a toujours affublé du surnom de Gargantua pendant mon adolescence. Le saurai-je un jour ?
Raymond Mei- Messages : 120
Date d'inscription : 20/01/2010
couverts
Dans l'hypothèse d'une collation prévue à Penta Acquatella (j'attends la réponse), doit-on amener ses couverts ?
Raymond Mei- Messages : 120
Date d'inscription : 20/01/2010
Re: Collation
non, ne vous préoccupez pas des couverts ; nous mangerons à la "naturelle" avec nos doigts !
Réponse
Je parle sous couvert de votre réponse: je ne dirai qu'un mot (plutôt deux) : "quel doigté !".
Comptez moi parmi vos invités.
Comptez moi parmi vos invités.
Raymond Mei- Messages : 120
Date d'inscription : 20/01/2010
Faut-il avoir des regrets ?
Chère Marie-France,
Vous me posez une question. Celle de savoir si j'ai eu à regretter ce déplacement ou pas. J'y réponds volontiers.
Plusieurs aspects.
1- Le trajet: la portion BB (Bastia-Barchetta) n'apporte aucun commentaire particulier, si ce n'est le sempiternel trafic estival qui nous oblige à rouler pare-choc contre pare-choc. Celle reliant Barchetta à Penta Acquatella est tout autre. Certes, une distance réduite à 8 km mais constituée de lacets qui n'ont pas eu à me...lasser, bien au contraire. J'y ai (re)trouvé une beauté naturelle incomparable, une profusion de merveilles regroupées dans un espace restreint. Rien ne se ressemble. Chaque site, chaque village, à flanc de colline ou perché sur les monts, chaque forêt, chaque torrent, a son caractère propre et sa beauté personnelle. Une verdure à nulle autre pareille. Des châtaigners centenaires livrant leur fraîcheur pré-automnale, des bovins plus alertes qu'on ne le pense, des porcins plus nonchalants qu'on ne le croit...
Ce qui surprend soudainement à l'intersection d'un croisement, est ce panneau indiquant une direction à gauche pour relier "Penta" mais aussi un itinéraire à droite pour se rendre à Acquatella". Sacré dilemme. Et moi qui pensais que Penta-Acquatella était un seul et unique village. Que faire ? Pile ou face ? Courte paille ? J'immobilise mon véhicule. Je me dis que le mieux est d'utiliser ce magnifique outil qu'est le téléphone portable. Mais c'était sans compter sur ma naïveté car ça ne "passe pas". Sûrement une "zone d'ombre". Je prends à gauche. Heureusement Penta n'est pas loin. 1,5 km seulement que je parcours en quelques instants. J'observe le sourire désabusé de mon interlocuteur quand je lui demande où se trouve le Café Littéraire. Il savait d'avance que je lui poserais cette question.
- "Faites demi-tour, c'est à Acquatella !"
On comprend aisément que je ne suis pas le premier à la lui avoir posée. Je vais être en retard, c'est sûr. Me voilà enfin arrivé à destination. Je cherche la place emplie de gens, bien installés sur des chaises préparées à cet effet. On m'indique que c'est un peu plus loin, derrière les premières maisons.
2- Le C.L. :Je découvre un lieu chaleureux dans une ruelle en angle droit, constitué de nombreuses personnes, de chaises éparses et les prémices d'une collation abondante. Des têtes connues. Des visages souriants. Le maître de céans s'avance, les bras en avant. Ce premier contact a pour effet de détendre l'atmosphère.
Un Café Littéraire en milieu rural n'est nullement comparable à un environnement urbain. Il se déroule à l'extérieur, dans une ambiance bon enfant. Et ce ne sont pas les discussions en aparté de gens heureux d'accueillir pareil événement, les jeux d'enfants à proximité ou les aboiements de chiens qui gâcheront cette fête.
La présence de près de quarante personnes a pour effet de rassurer les initiateurs de cette manifestation.
Celle de plusieurs écrivains, et non des moindres, de discuter en toute simplicité, facilitant ainsi les contacts et les échanges. Les intervenants le font avec une passion dévorante.
La collation est à l'image de la célèbre hospitalité corse (merci Rosalie !). Une véritable soirée de fête, comme savent l'être les mariages, communions ou autre baptêmes qu'on quitte avec regret au tout dernier moment.
Dès lors, la réponse à votre question devient tout naturellement évidente. Mais en doutais-je un seul instant ?
Et ce n'est pas le trajet du retour sous un ciel d'Orient scintillant d'étoiles et de croissant de lune, avec un vol de lucioles striant la nuit de multiples éclairs, qui changera quoi que ce soit à l'affaire.
Des Cafés Littéraires de ce type, on en redemande !
Vous me posez une question. Celle de savoir si j'ai eu à regretter ce déplacement ou pas. J'y réponds volontiers.
Plusieurs aspects.
1- Le trajet: la portion BB (Bastia-Barchetta) n'apporte aucun commentaire particulier, si ce n'est le sempiternel trafic estival qui nous oblige à rouler pare-choc contre pare-choc. Celle reliant Barchetta à Penta Acquatella est tout autre. Certes, une distance réduite à 8 km mais constituée de lacets qui n'ont pas eu à me...lasser, bien au contraire. J'y ai (re)trouvé une beauté naturelle incomparable, une profusion de merveilles regroupées dans un espace restreint. Rien ne se ressemble. Chaque site, chaque village, à flanc de colline ou perché sur les monts, chaque forêt, chaque torrent, a son caractère propre et sa beauté personnelle. Une verdure à nulle autre pareille. Des châtaigners centenaires livrant leur fraîcheur pré-automnale, des bovins plus alertes qu'on ne le pense, des porcins plus nonchalants qu'on ne le croit...
Ce qui surprend soudainement à l'intersection d'un croisement, est ce panneau indiquant une direction à gauche pour relier "Penta" mais aussi un itinéraire à droite pour se rendre à Acquatella". Sacré dilemme. Et moi qui pensais que Penta-Acquatella était un seul et unique village. Que faire ? Pile ou face ? Courte paille ? J'immobilise mon véhicule. Je me dis que le mieux est d'utiliser ce magnifique outil qu'est le téléphone portable. Mais c'était sans compter sur ma naïveté car ça ne "passe pas". Sûrement une "zone d'ombre". Je prends à gauche. Heureusement Penta n'est pas loin. 1,5 km seulement que je parcours en quelques instants. J'observe le sourire désabusé de mon interlocuteur quand je lui demande où se trouve le Café Littéraire. Il savait d'avance que je lui poserais cette question.
- "Faites demi-tour, c'est à Acquatella !"
On comprend aisément que je ne suis pas le premier à la lui avoir posée. Je vais être en retard, c'est sûr. Me voilà enfin arrivé à destination. Je cherche la place emplie de gens, bien installés sur des chaises préparées à cet effet. On m'indique que c'est un peu plus loin, derrière les premières maisons.
2- Le C.L. :Je découvre un lieu chaleureux dans une ruelle en angle droit, constitué de nombreuses personnes, de chaises éparses et les prémices d'une collation abondante. Des têtes connues. Des visages souriants. Le maître de céans s'avance, les bras en avant. Ce premier contact a pour effet de détendre l'atmosphère.
Un Café Littéraire en milieu rural n'est nullement comparable à un environnement urbain. Il se déroule à l'extérieur, dans une ambiance bon enfant. Et ce ne sont pas les discussions en aparté de gens heureux d'accueillir pareil événement, les jeux d'enfants à proximité ou les aboiements de chiens qui gâcheront cette fête.
La présence de près de quarante personnes a pour effet de rassurer les initiateurs de cette manifestation.
Celle de plusieurs écrivains, et non des moindres, de discuter en toute simplicité, facilitant ainsi les contacts et les échanges. Les intervenants le font avec une passion dévorante.
La collation est à l'image de la célèbre hospitalité corse (merci Rosalie !). Une véritable soirée de fête, comme savent l'être les mariages, communions ou autre baptêmes qu'on quitte avec regret au tout dernier moment.
Dès lors, la réponse à votre question devient tout naturellement évidente. Mais en doutais-je un seul instant ?
Et ce n'est pas le trajet du retour sous un ciel d'Orient scintillant d'étoiles et de croissant de lune, avec un vol de lucioles striant la nuit de multiples éclairs, qui changera quoi que ce soit à l'affaire.
Des Cafés Littéraires de ce type, on en redemande !
Dernière édition par Raymond Mei le Lun 30 Aoû - 22:31, édité 2 fois
Raymond Mei- Messages : 120
Date d'inscription : 20/01/2010
Erratum
Il s'agissait, vous l'aurez deviné, de "châtaigners livrant leur fraîcheur pré-automnale" (et non pas post-automnale).
Errare humanum.
Errare humanum.
Raymond Mei- Messages : 120
Date d'inscription : 20/01/2010
Re: Collation
Vous voulez savoir où trouver cette BELLE charcuterie que nous avons tant appréciée ? C'est au village même d'Acquatella? SUR LA PLACETTE où s'est tenu le café littéraire !
Vous pouvez obtenir des renseignements (quand vous y rendre, qui vous y accueille...) au 0495 38 51 19
ou au 06 11 81 37 95
Vous pouvez obtenir des renseignements (quand vous y rendre, qui vous y accueille...) au 0495 38 51 19
ou au 06 11 81 37 95
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