Poésies en cascades
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tomasi
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Poésies en cascades
La Journée d’un « Franglais » moyens.
S . TOMASI
Un professeur d’Anglais, fraîchement certifié,
Rejetant le patchwork servant de couvre-lit
Flasha sur l’heure digitale indue, mortifié
D’avoir dormi too much dans ce merveilleux lit .
Après une tournée by night de merveille
Dans le monde du Showbiz , en ce beau matin
Il oublierait le one-man-show de la veille
Pour se consacrer à son unique destin .
Après une douche jacuzzi exquise ,
Un brushing et un after-shave apaisant
Il mangea toasts et pop-corn par gourmandise
Avant d’aller faire son (beau) business d’enseignant .
En blue-jeans et sweater il parvint au lycée
Au design spécial et ses badges pour entrer ,
Son boss devant la porte et son look policé,
Contrôlant tous ceux qui veulent y pénétrer .
Il s’accorda un drink avec tous ses amis
Avant de consulter des mails sur son site .
Il scanna le planning des horaires permis
Pour en respecter le timing par la suite .
Le come-back en classe fut le déclenchement
Du rush des élèves dans les escalators
Dans une sympathique cohue, où gaiement ,
Tels des béliers certains étaient de vrais butors
Le cours débuta par la check-list des absents
Puis avec le punch qui le caractérise,
Il fit deux team égaux des teenagers présents
Pour jouer un sketch de casting d’entreprise .
Contrôlant sur son Note-Book les expressions
Des élèves, dans ce briefing improvisé
Il évita les One-man-show de transmissions
D’inepties que des facétieux auraient prisées .
Dans ce brainstorming pour entrepreneurs fictifs
Où les briefing des divers brain-trust sont courants,
Dans un forcing au fair-play approximatif
Il modéra le fighting des belligérants.
Pour trouver un job l’interview est de rigueur
Un coach est souvent engagé pour ses conseils
Les challengeurs avec la plus grande vigueur,
S’opposent en vue d’un sprint final sans pareil .
Hélas, des nominés très peu sont retenus
Le goal-average permet leur classement ,
Mais lors du hit-parade , la déconvenue
Peut induire de very bad comportements .
Quand vint le break de midi , à la cantine ,
Il mangea un hamburger nappé de ketch-up
Tout en devisant avec une voisine
D’entreprises nouvelles du type start-up .
L’après-midi fut consacré aux emplettes
Dans des free-shop ou des discounter de banlieue,
Un kit mains libres, une armoire de toilette,
Pour ne plus voir les gadget du bain au milieu .
Le caddie plein à ras bord de victuailles
Dans cet hypermarché leader pour ses produits,
Sponsor d’une équipe de Foot. à Versailles,
Il se félicita de s’y être introduit .
Au tea time il préféra un chocolat
Assorti d’un cake fabrication maison ,
Evitant ainsi de boire du Coca cola
Trop sucré et procurant des démangeaisons .
Plus tard il s’accorda avec félicité,
Un Footing pour entretenir sa condition
Physique au top de ses possibilités ,
En pratiquant ce hobby sans modération .
Pendant qu’il courrait, son walkman , sur la tête,
Il écoutait des remake de vieilles chansons
En essayant d’éviter le look trop bête
De certains jogger passant devant sa maison .
Après un dernier rush pour finir en sueur ,
Apaisé de son stress d’une dure journée,
Il rejoignit le mobilhome du masseur
Où un spay bienfaisant lui était destiné.
Par un come-back en happy end il retrouva
Sa girl-friend pour un apéritif intime
Puis , sortant du freezer un bon plat, il prouva
Qu’il pouvait cuisiner pour sa légitime.
Groggy après bien des ébats mémorables,
Il raccompagna dans sa voiture en leasing
Sa douce chérie ; se montrant très aimable ,
Mais gardant sa liberté pour d’autres evening .
par penserosu
le Dim 25 Juil - 16:28
Rechercher dans: Votre 1er forum
Sujet: musanostra.fr
Réponses: 602
Vus: 11129musanostra.fr
Ballade du Baccalauréat .
(Trois Strophes de huits vers (octosyllabiques)
suivies par un quatrain ou envoi )
Du haut de votre jeunesse A
Vous venez mes chers lauréats B
De franchir sans tire-fesses A
L’écueil du Baccalauréat . B
C’est Napoléon qui créa B
Le diplôme, mais les Romains C
Donnaient un bac de nymphéas B
Pour remplir des vainqueurs les mains . C (refrain)
Quelle plus grande allégresse A
Pour le bon Dieu qui les créa B
Ces enfants pleins de sagesse , A
Que de les savoir lauréats ! B
Peau d’âne en main et tout béats , B
Il recevront dès lendemain C
Des cadeaux grâce au mécénat B
Pour remplir des vainqueurs les mains . C (refrain)
L’examen veut qu’on connaisse A
Sans impasses ni aléas B
Toute langue et toute presse A
Jusques aux moindres alinéas . B
Comme les oiseaux Quéléas B
Qui s’abattent tel un essaim C
Nous donnons plus que l’exeat B
Pour remplir des vainqueurs les mains . C (refrain)
Envoi
Nous, anciens, ces beaux lauréats, B
Soutenons-les dans leurs desseins C
Saignons nous tel un hévéa B
Pour remplir des vainqueurs les mains ! C (refrain final)
Exemples de ballades : Ballade des Pendus ; Ballade des dames du temps jadis (F. Villon)
Ballade du duel de Cyrano de Bergerac en l’hôtel Bourguigon (E. Rostand) ….etc.
tomasi
S . TOMASI
Un professeur d’Anglais, fraîchement certifié,
Rejetant le patchwork servant de couvre-lit
Flasha sur l’heure digitale indue, mortifié
D’avoir dormi too much dans ce merveilleux lit .
Après une tournée by night de merveille
Dans le monde du Showbiz , en ce beau matin
Il oublierait le one-man-show de la veille
Pour se consacrer à son unique destin .
Après une douche jacuzzi exquise ,
Un brushing et un after-shave apaisant
Il mangea toasts et pop-corn par gourmandise
Avant d’aller faire son (beau) business d’enseignant .
En blue-jeans et sweater il parvint au lycée
Au design spécial et ses badges pour entrer ,
Son boss devant la porte et son look policé,
Contrôlant tous ceux qui veulent y pénétrer .
Il s’accorda un drink avec tous ses amis
Avant de consulter des mails sur son site .
Il scanna le planning des horaires permis
Pour en respecter le timing par la suite .
Le come-back en classe fut le déclenchement
Du rush des élèves dans les escalators
Dans une sympathique cohue, où gaiement ,
Tels des béliers certains étaient de vrais butors
Le cours débuta par la check-list des absents
Puis avec le punch qui le caractérise,
Il fit deux team égaux des teenagers présents
Pour jouer un sketch de casting d’entreprise .
Contrôlant sur son Note-Book les expressions
Des élèves, dans ce briefing improvisé
Il évita les One-man-show de transmissions
D’inepties que des facétieux auraient prisées .
Dans ce brainstorming pour entrepreneurs fictifs
Où les briefing des divers brain-trust sont courants,
Dans un forcing au fair-play approximatif
Il modéra le fighting des belligérants.
Pour trouver un job l’interview est de rigueur
Un coach est souvent engagé pour ses conseils
Les challengeurs avec la plus grande vigueur,
S’opposent en vue d’un sprint final sans pareil .
Hélas, des nominés très peu sont retenus
Le goal-average permet leur classement ,
Mais lors du hit-parade , la déconvenue
Peut induire de very bad comportements .
Quand vint le break de midi , à la cantine ,
Il mangea un hamburger nappé de ketch-up
Tout en devisant avec une voisine
D’entreprises nouvelles du type start-up .
L’après-midi fut consacré aux emplettes
Dans des free-shop ou des discounter de banlieue,
Un kit mains libres, une armoire de toilette,
Pour ne plus voir les gadget du bain au milieu .
Le caddie plein à ras bord de victuailles
Dans cet hypermarché leader pour ses produits,
Sponsor d’une équipe de Foot. à Versailles,
Il se félicita de s’y être introduit .
Au tea time il préféra un chocolat
Assorti d’un cake fabrication maison ,
Evitant ainsi de boire du Coca cola
Trop sucré et procurant des démangeaisons .
Plus tard il s’accorda avec félicité,
Un Footing pour entretenir sa condition
Physique au top de ses possibilités ,
En pratiquant ce hobby sans modération .
Pendant qu’il courrait, son walkman , sur la tête,
Il écoutait des remake de vieilles chansons
En essayant d’éviter le look trop bête
De certains jogger passant devant sa maison .
Après un dernier rush pour finir en sueur ,
Apaisé de son stress d’une dure journée,
Il rejoignit le mobilhome du masseur
Où un spay bienfaisant lui était destiné.
Par un come-back en happy end il retrouva
Sa girl-friend pour un apéritif intime
Puis , sortant du freezer un bon plat, il prouva
Qu’il pouvait cuisiner pour sa légitime.
Groggy après bien des ébats mémorables,
Il raccompagna dans sa voiture en leasing
Sa douce chérie ; se montrant très aimable ,
Mais gardant sa liberté pour d’autres evening .
par penserosu
le Dim 25 Juil - 16:28
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Sujet: musanostra.fr
Réponses: 602
Vus: 11129musanostra.fr
Ballade du Baccalauréat .
(Trois Strophes de huits vers (octosyllabiques)
suivies par un quatrain ou envoi )
Du haut de votre jeunesse A
Vous venez mes chers lauréats B
De franchir sans tire-fesses A
L’écueil du Baccalauréat . B
C’est Napoléon qui créa B
Le diplôme, mais les Romains C
Donnaient un bac de nymphéas B
Pour remplir des vainqueurs les mains . C (refrain)
Quelle plus grande allégresse A
Pour le bon Dieu qui les créa B
Ces enfants pleins de sagesse , A
Que de les savoir lauréats ! B
Peau d’âne en main et tout béats , B
Il recevront dès lendemain C
Des cadeaux grâce au mécénat B
Pour remplir des vainqueurs les mains . C (refrain)
L’examen veut qu’on connaisse A
Sans impasses ni aléas B
Toute langue et toute presse A
Jusques aux moindres alinéas . B
Comme les oiseaux Quéléas B
Qui s’abattent tel un essaim C
Nous donnons plus que l’exeat B
Pour remplir des vainqueurs les mains . C (refrain)
Envoi
Nous, anciens, ces beaux lauréats, B
Soutenons-les dans leurs desseins C
Saignons nous tel un hévéa B
Pour remplir des vainqueurs les mains ! C (refrain final)
Exemples de ballades : Ballade des Pendus ; Ballade des dames du temps jadis (F. Villon)
Ballade du duel de Cyrano de Bergerac en l’hôtel Bourguigon (E. Rostand) ….etc.
tomasi
tomasi- Messages : 5
Date d'inscription : 16/11/2010
L'instant fatal ; Raymond Queneau !
" Je crains pas ça tellment
Je crains pas ça tellment la mort de mes entrailles
et la mort de mon nez et celle de mes os
Je crains pas ça tellment moi cette moustiquaille
qu’on baptisa Raymond d’un père dit Queneau
Je crains pas ça tellment où va la bouquinaille
les quais les cabinets la poussière et l’ennui
Je crains pas ça tellment moi qui tant écrivaille
et distille la mort en quelques poésies
Je crains pas ça tellment La nuit se coule douce
entre les bords teigneux des paupières des morts
Elle est douce la nuit caresse d’une rousse
le miel des méridiens des pôles sud et nord
Je crains pas cette nuit Je crains pas le sommeil
absolu Ça doit être aussi lourd que le plomb
aussi sec que la lave aussi noir que le ciel
aussi sourd qu’un mendiant bêlant au coin d’un pont
Je crains bien le malheur le deuil et la souffrance
et l’angoisse et la guigne et l’excès de l’absence
Je crains l’abîme obèse où gît la maladie
et le temps et l’espace et les torts de l’esprit
Mais je crains pas tellment ce lugubre imbécile
qui viendra me cueillir au bout de son curdent
lorsque vaincu j’aurai d’un œil vague et placide
cédé tout mon courage aux rongeurs du présent
Un jour je chanterai Ulysse ou bien Achille
Énée ou bien Didon Quichotte ou bien Pansa
Un jour je chanterai le bonheur des tranquilles
les plaisirs de la pêche ou la paix des villas
Aujourd’hui bien lassé par l’heure qui s’enroule
tournant comme un bourrin tout autour du cadran
permettez mille excuz à ce crâne — une boule —
de susurrer plaintif la chanson du néant "
© Gallimard
Je crains pas ça tellment la mort de mes entrailles
et la mort de mon nez et celle de mes os
Je crains pas ça tellment moi cette moustiquaille
qu’on baptisa Raymond d’un père dit Queneau
Je crains pas ça tellment où va la bouquinaille
les quais les cabinets la poussière et l’ennui
Je crains pas ça tellment moi qui tant écrivaille
et distille la mort en quelques poésies
Je crains pas ça tellment La nuit se coule douce
entre les bords teigneux des paupières des morts
Elle est douce la nuit caresse d’une rousse
le miel des méridiens des pôles sud et nord
Je crains pas cette nuit Je crains pas le sommeil
absolu Ça doit être aussi lourd que le plomb
aussi sec que la lave aussi noir que le ciel
aussi sourd qu’un mendiant bêlant au coin d’un pont
Je crains bien le malheur le deuil et la souffrance
et l’angoisse et la guigne et l’excès de l’absence
Je crains l’abîme obèse où gît la maladie
et le temps et l’espace et les torts de l’esprit
Mais je crains pas tellment ce lugubre imbécile
qui viendra me cueillir au bout de son curdent
lorsque vaincu j’aurai d’un œil vague et placide
cédé tout mon courage aux rongeurs du présent
Un jour je chanterai Ulysse ou bien Achille
Énée ou bien Didon Quichotte ou bien Pansa
Un jour je chanterai le bonheur des tranquilles
les plaisirs de la pêche ou la paix des villas
Aujourd’hui bien lassé par l’heure qui s’enroule
tournant comme un bourrin tout autour du cadran
permettez mille excuz à ce crâne — une boule —
de susurrer plaintif la chanson du néant "
© Gallimard
poème de notre ami Alain Wacogne reçu le 14 décembre 2010
Bouquets de fleurs du marché,
De simple beauté !
Vous êtes là, posés
En un vase, un broc, un pichet …
Fleurs de chaque saison
Aux couleurs irisées
Sans efforts, toutes de sincérité,
De l’étal des marchands
Aux fenêtres des maisons,
Eclairez ! le temps
D’éclore au printemps…
De marguerite en chrysanthème,
Ah ! l’éblouissement
Des mauves, des jaunes
Des ocres et des blancs…
La course des jours
Et l’espoir insensé
D’un renouveau toujours
Jaillir, éclabousser
Oh simples beautés, belles et rêveuses
Vous offrez, silencieuses
Ici, des éclats de ciel
Là, les feux de vos jonchées.
De simple beauté !
Vous êtes là, posés
En un vase, un broc, un pichet …
Fleurs de chaque saison
Aux couleurs irisées
Sans efforts, toutes de sincérité,
De l’étal des marchands
Aux fenêtres des maisons,
Eclairez ! le temps
D’éclore au printemps…
De marguerite en chrysanthème,
Ah ! l’éblouissement
Des mauves, des jaunes
Des ocres et des blancs…
La course des jours
Et l’espoir insensé
D’un renouveau toujours
Jaillir, éclabousser
Oh simples beautés, belles et rêveuses
Vous offrez, silencieuses
Ici, des éclats de ciel
Là, les feux de vos jonchées.
Alain Wacogne 09 avril 1997
voeux , par j Stuart / i voti di J Stuart
<<< L’ANNU NOVU . >>>
Cusi probiu per fin’ d’annu
Eccu torma qui sta rima
Pe’ pregà Bon’ Cabbu d’Annu
A l’amighi cume prima
Sippuru nenzu di more
S’o mi sfugu di bon’ core .
Cu sta vita chi trascorre
Per ognunu cu l’affanni
Sippje tantu cu bullore
Pe’ scumbatte `ssi malanni
Po’ chi l’estru naturale
Li ne facci dinu vale .
L’auguri bè sinceri
Ch’o ne porghju chi ghjé l’usu
Or’ quantunque vulenteri
Nun seranu per dilusu
S’o ne pregu senza tace
Salute sempre cu pace .
Ch’ella sippje l’alegria
Ch’ella fermi l’amicizia
Po’ cusi chi una cria
Un ne sippje per malizia
Tantu si chi nu circondu
Possi godene `ssu Mondu .
Chi ognunu più felice
Tuttu l’Annu cu `ssa stizza
Per di più senza fà nice
Cu `ssu fiatu chi li scrizza
Magaru chi mai stancu
Sippje sanu e bè francu .
Bon’ Annu per di siguru
Nun dispiäce s’ellu face
Quandu chi divizia puru
Accunsente per `sse stragge
Ma ne sippje cu stu dettu
L’ Annu Novu benedettu .
*** JAMES STUART . ***
Cusi probiu per fin’ d’annu
Eccu torma qui sta rima
Pe’ pregà Bon’ Cabbu d’Annu
A l’amighi cume prima
Sippuru nenzu di more
S’o mi sfugu di bon’ core .
Cu sta vita chi trascorre
Per ognunu cu l’affanni
Sippje tantu cu bullore
Pe’ scumbatte `ssi malanni
Po’ chi l’estru naturale
Li ne facci dinu vale .
L’auguri bè sinceri
Ch’o ne porghju chi ghjé l’usu
Or’ quantunque vulenteri
Nun seranu per dilusu
S’o ne pregu senza tace
Salute sempre cu pace .
Ch’ella sippje l’alegria
Ch’ella fermi l’amicizia
Po’ cusi chi una cria
Un ne sippje per malizia
Tantu si chi nu circondu
Possi godene `ssu Mondu .
Chi ognunu più felice
Tuttu l’Annu cu `ssa stizza
Per di più senza fà nice
Cu `ssu fiatu chi li scrizza
Magaru chi mai stancu
Sippje sanu e bè francu .
Bon’ Annu per di siguru
Nun dispiäce s’ellu face
Quandu chi divizia puru
Accunsente per `sse stragge
Ma ne sippje cu stu dettu
L’ Annu Novu benedettu .
*** JAMES STUART . ***
Billet reçu le 9 février
Message de remerciement d'Henri Etiene Dayssol
Je tiens à vous remercier Mme Marie-France Bereni-Canazzi ainsi que tous les participants à cette session du café litéraire de Musanostra pour l'accueil chaleureux qui m'a été fait ce mardi 8 fev; ça n'a été que du bonheur à partager, partant de là je me déclare disposé à apporter aide et contribution à tous et à chacun dans la démarche de Musanostra...le blog voxpoesi que j'anime, même s'il se veut essentiellement consacré à la poésie vous est biensûr ouvert... j'espère que bientôt la poésie qui m'occupe trouvera en vous un écho sensible comme ce fut le cas ce mardi, et que nous pourrons mettre en oeuvre dans ce domaine aussi des évènements passionnants à partager... en attendant rdv dans voxpoesi et sur le site de Musanostra... très heureux de vous connaître enfin et de pouvoir apprécier ces moments précieux de partage... Merci à tous...
H.E.D
Je tiens à vous remercier Mme Marie-France Bereni-Canazzi ainsi que tous les participants à cette session du café litéraire de Musanostra pour l'accueil chaleureux qui m'a été fait ce mardi 8 fev; ça n'a été que du bonheur à partager, partant de là je me déclare disposé à apporter aide et contribution à tous et à chacun dans la démarche de Musanostra...le blog voxpoesi que j'anime, même s'il se veut essentiellement consacré à la poésie vous est biensûr ouvert... j'espère que bientôt la poésie qui m'occupe trouvera en vous un écho sensible comme ce fut le cas ce mardi, et que nous pourrons mettre en oeuvre dans ce domaine aussi des évènements passionnants à partager... en attendant rdv dans voxpoesi et sur le site de Musanostra... très heureux de vous connaître enfin et de pouvoir apprécier ces moments précieux de partage... Merci à tous...
H.E.D
Poésie si !
Nous espérons que ce nouveau blog de poésie, permettra à tous ceux qui en lisent et en écrivent de s'épanouir ; il faudra d'ailleurs que nous songions à un nouveau café littéraire sur cette écriture , à partir d'un thème ...Faites d'ores et déjà vos propositions !
Sur ce nouveau blog, nous retrouvons notre présentation (montage de notre webmaestru) de la revue Bonanova ; c'est le dernier numéro avec photos de couverture et petit texte. Ceci nous rappelle que sur internet tout le monde peut puiser chez l'autre et qu'il convient, par courtoisie, d'indiquer d'où vient le produit fini
Il nous faudra tout "signer" bientôt
Sur ce nouveau blog, nous retrouvons notre présentation (montage de notre webmaestru) de la revue Bonanova ; c'est le dernier numéro avec photos de couverture et petit texte. Ceci nous rappelle que sur internet tout le monde peut puiser chez l'autre et qu'il convient, par courtoisie, d'indiquer d'où vient le produit fini
Il nous faudra tout "signer" bientôt
reçu ce soir de Lucca (Italie) pour mise en ligne de Marie-Josée Vanucci
Poème de marie josé vannucci casabianca, ma grand-mère
Au général De Gaulle " juin 1946"
Tu es le grand soldat que la France vénère,
Le soldat dont le nom ne saurait point périr,
Et pour qui ne fut pas une vaine chimère
Ce combat de nos fils pour un noble avenir.
Cet avenir si beau auquel chacun aspire,
O Général De Gaulle,à toi nous le devrons;
Et voilà qu'aujourd'hui,dans un brulant délire
C'est ton nom glorieux que tous nous acclamons.
Du labeur incessant,qu'une force héroique
T'a fait,depuis six ans,accomplir vaillamment,
Va sortir une France ardente et symbolique
Dont le bien et le beau seront les ornements.
Ecrivains et penseurs,artistes et poètes,
Chanteront les exploits en termes émouvants,
Et de lauriers sacrés ils orneront ta tete,
Pionnier de la Gloire ,o noble conquérant!
Marie José Vannucci-Casabianca
Au général De Gaulle " juin 1946"
Tu es le grand soldat que la France vénère,
Le soldat dont le nom ne saurait point périr,
Et pour qui ne fut pas une vaine chimère
Ce combat de nos fils pour un noble avenir.
Cet avenir si beau auquel chacun aspire,
O Général De Gaulle,à toi nous le devrons;
Et voilà qu'aujourd'hui,dans un brulant délire
C'est ton nom glorieux que tous nous acclamons.
Du labeur incessant,qu'une force héroique
T'a fait,depuis six ans,accomplir vaillamment,
Va sortir une France ardente et symbolique
Dont le bien et le beau seront les ornements.
Ecrivains et penseurs,artistes et poètes,
Chanteront les exploits en termes émouvants,
Et de lauriers sacrés ils orneront ta tete,
Pionnier de la Gloire ,o noble conquérant!
Marie José Vannucci-Casabianca
Paul-Jean Toulet (1867-1920)
j'ai peut-être déjà avoué mon goût pour certains textes de P-J Toulet ; celui-ci n'est pas gai mais sa musique...
Puisque tes jours ne t’ont laissé Qu’un peu de cendre dans la bouche, Avant qu’on ne tende la couche Où ton cœur dorme, enfin glacé, Retourne, comme au temps passé, Cueillir, près de la dune instable, Le lys qu’y courbe un souffle amer, — Et grave ces mots sur le sable : Le rêve de l’homme est semblable Aux illusions de la mer. Paul-Jean Toulet |
un grand faible pour ...
Romances sans musique
En Arles.
Dans Arle, où sont les Aliscams,
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton cœur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c’est d’amour,
Au bord des tombes. paul-jean Toulet
En Arles.
Dans Arle, où sont les Aliscams,
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton cœur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c’est d’amour,
Au bord des tombes. paul-jean Toulet
Re: Poésies en cascades
j'ai dejà vu sur le site au printemps des poètes 2009 ce poème que je trouve aussi magnifique
je vais le copier el l'adresser a des amis
je vais le copier el l'adresser a des amis
muvrinu- Messages : 151
Date d'inscription : 14/11/2009
Re: Poésies en cascades
c'est beau mais c'est lugubre, comme bien d'autres poésies : les poètes ont l'âme en pièces
patrimoniu100- Messages : 101
Date d'inscription : 03/05/2010
Adaptation corse de La Mer de Trenet par m. Jacques Fusina :
U Mare
U mare vene à ballà
longu à le sponde chjare
luce cum’è l’argentu
u mare
hè spechju dinù s’ellu piove
U mare, toccu l’estate
cunfonde u so biancore
cù l’anghjuli di u celu
u mare
pastore d’azzuru, infinitu
Mirà, vicinu à u stagnu
e canne sò imperlate
o quanti ocelli bianchi
tante e case innurate
U mare vene à ballà
longu à le sponde chjare
d’una canzona d’amore
u mare
m’hà pigliatu u core, per a vita
U mare vene à ballà
longu à le sponde chjare
luce cum’è l’argentu
u mare
hè spechju dinù s’ellu piove
U mare, toccu l’estate
cunfonde u so biancore
cù l’anghjuli di u celu
u mare
pastore d’azzuru, infinitu
Mirà, vicinu à u stagnu
e canne sò imperlate
o quanti ocelli bianchi
tante e case innurate
U mare vene à ballà
longu à le sponde chjare
d’una canzona d’amore
u mare
m’hà pigliatu u core, per a vita
Qui est l'auteur de ce texte ?
Acqua di sera
Piove, è sera di settembre, e piove,
pe'li castagni piove e le giardine
pe'li fussetti corre la piuvana.
Di l'annuttata l'ora lenta vene,
a luna tra li nuli quasi pietta,
si specchia'ndu le pozze di u stradone.
E vitrate so'di luce russigna,
una tintenna fora trinnulegghia,
e'ndu stagnone scandilleghia u tettu.
Sottu a l'acqua u paese s'addurmenta,
ghiè la nanna di tutte e nustalgie...
palida l'ora passa lenta...e piove...
Piove, è sera di settembre, e piove,
pe'li castagni piove e le giardine
pe'li fussetti corre la piuvana.
Di l'annuttata l'ora lenta vene,
a luna tra li nuli quasi pietta,
si specchia'ndu le pozze di u stradone.
E vitrate so'di luce russigna,
una tintenna fora trinnulegghia,
e'ndu stagnone scandilleghia u tettu.
Sottu a l'acqua u paese s'addurmenta,
ghiè la nanna di tutte e nustalgie...
palida l'ora passa lenta...e piove...
Re: Poésies en cascades
Un peu italien un peu corse : je brûle ?
patrimoniu100- Messages : 101
Date d'inscription : 03/05/2010
auteur du poème piove
Ce sera du F. pour moi, m^me si je ne connais pas celui là (je vous envoie un message en privé pour savoir si oui ou non )
turc cruel- Messages : 37
Date d'inscription : 03/02/2011
Louis a choisi de nous faire lire ou relire ce passage de La prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France,(1913) de Blaise Cendrars
J'étais triste comme un enfant
Les rythmes du train
La "moëlle chemin-de-fer" des psychiatres américains
Le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur les rails congelés
Le ferlin d'or de mon avenir
Mon browning le piano et les jurons des joueurs de cartes dans le compartiment d'à côté
L'épatante présence de Jeanne
L'homme aux lunettes bleues qui se promenait nerveusement dans le couloir et me regardait en passant
Froissis de femmes
Et le sifflement de la vapeur
Et le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel
Les vitres sont givrées
Pas de nature!
Et derrière, les plaines sibériennes le ciel bas et les grands ombres des taciturnes qui montent et qui descendent
Je suis couché dans un plaid
Bariolé
Comme ma vie
Et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce châle écossais
Et l'Europe toute entière aperçue au coupe-vent d'un express à toute vapeur
N'est pas plus riche que ma vie
Ma pauvre vie
Ce châle
Effiloché sur des coffres remplis d'or
Avec lesquels je roule
Que je rêve
Que je fume
Et la seule flamme de l'univers
Est une pauvre pensée...
Les rythmes du train
La "moëlle chemin-de-fer" des psychiatres américains
Le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur les rails congelés
Le ferlin d'or de mon avenir
Mon browning le piano et les jurons des joueurs de cartes dans le compartiment d'à côté
L'épatante présence de Jeanne
L'homme aux lunettes bleues qui se promenait nerveusement dans le couloir et me regardait en passant
Froissis de femmes
Et le sifflement de la vapeur
Et le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel
Les vitres sont givrées
Pas de nature!
Et derrière, les plaines sibériennes le ciel bas et les grands ombres des taciturnes qui montent et qui descendent
Je suis couché dans un plaid
Bariolé
Comme ma vie
Et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce châle écossais
Et l'Europe toute entière aperçue au coupe-vent d'un express à toute vapeur
N'est pas plus riche que ma vie
Ma pauvre vie
Ce châle
Effiloché sur des coffres remplis d'or
Avec lesquels je roule
Que je rêve
Que je fume
Et la seule flamme de l'univers
Est une pauvre pensée...
un bijou pas démodé...offert par J C
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Pierre de Marbeuf, Recueil des vers
découvert grâce à vous et très apprécié
Dans Arle, où sont les Aliscams,
Quand l'ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton coeur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c'est d'amour,
Au bord des tombes.
de pj Toulet
Quand l'ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton coeur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c'est d'amour,
Au bord des tombes.
de pj Toulet
corseetzen- Messages : 136
Date d'inscription : 04/09/2008
le choix de JJ M ; belle découverte pour nous
Jean Ferrat
LES NOMADES
Paroles: Michelle Senlis
Ils sont nés près de Barcelone
Ils ont grandi en Australie
Ils se sont aimés à Paris
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ils ont habité la roulotte
Les quatre planches qui cahotent
De Saint-Ouen aux Saintes-Maries
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ni la couronne d'oranger
Ni la cheminée de faux marbre
Ne leur mettent racine au pied
Ils ne sont pas comme les arbres
Les Nomades
Ils vont toujours de ville en plaine
Il n'y a rien qui les retienne
Eux c'est la route qui les mène
En dimanche comme en semaine
Les Nomades
Ils ont eu froid comme personne
Ils ont chanté mieux que nous tous
Mais c'est la route qui les pousse
Avec des fifres à leurs trousses
Les Nomades
Qu'ils soient venus du fond des âges
Tous les gitans, tous les tziganes
Un violon leur a brisé l'âme
Ils en gardent parfois des larmes
Les Nomades
Ni la peur de mourir un jour
Dans quelque ville frontalière
Sans tenir la main d'un amour
Ne les arrête sur la terre
Les Nomades
Et quand on voit sous les platanes
Passer les mulets et les ânes
On a beau être des profanes
On voudrait suivre la caravane
Des Nomades
LES NOMADES
Paroles: Michelle Senlis
Ils sont nés près de Barcelone
Ils ont grandi en Australie
Ils se sont aimés à Paris
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ils ont habité la roulotte
Les quatre planches qui cahotent
De Saint-Ouen aux Saintes-Maries
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ni la couronne d'oranger
Ni la cheminée de faux marbre
Ne leur mettent racine au pied
Ils ne sont pas comme les arbres
Les Nomades
Ils vont toujours de ville en plaine
Il n'y a rien qui les retienne
Eux c'est la route qui les mène
En dimanche comme en semaine
Les Nomades
Ils ont eu froid comme personne
Ils ont chanté mieux que nous tous
Mais c'est la route qui les pousse
Avec des fifres à leurs trousses
Les Nomades
Qu'ils soient venus du fond des âges
Tous les gitans, tous les tziganes
Un violon leur a brisé l'âme
Ils en gardent parfois des larmes
Les Nomades
Ni la peur de mourir un jour
Dans quelque ville frontalière
Sans tenir la main d'un amour
Ne les arrête sur la terre
Les Nomades
Et quand on voit sous les platanes
Passer les mulets et les ânes
On a beau être des profanes
On voudrait suivre la caravane
Des Nomades
baudelaire
je vous propose la dernière strophe des fleurs deu mal, sur la mort, le dernier voyage
"Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Baudelaire, Les Fleurs du Mal "
"Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Baudelaire, Les Fleurs du Mal "
patrimoniu100- Messages : 101
Date d'inscription : 03/05/2010
charles d'orléans le temps a laissé son manteau
en ancien français, c'est beau aussi
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.
Il n'y a beste ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie ;
Le temps a laissié son manteau.
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau :
Le temps a laissié son manteau.
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.
Il n'y a beste ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie ;
Le temps a laissié son manteau.
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau :
Le temps a laissié son manteau.
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
brigitte Lascombes ; Haiku...
"Avril duveteux
gaine de soie le fantasme.
Beauté faite femme"
"Envol de pétales
Sur le fil de l'éphémère.
Sacre du printemps."
"L'arbre aux ailes rognées
Porte le ciel dans sa tête.
Délit d'harmonie."
gaine de soie le fantasme.
Beauté faite femme"
"Envol de pétales
Sur le fil de l'éphémère.
Sacre du printemps."
"L'arbre aux ailes rognées
Porte le ciel dans sa tête.
Délit d'harmonie."
en complément à l'intervention de h Daysol le 22 mars
Henri a ce soir-là lu un poème de Donatella Bisutti et apporte la précision suivante :
Voici l'adresse d'un site où il est possible d'entendre Donatella Bisutti lire quelques uns de ses poèmes : www.novurgia.it/iniziative/poesia/attivitapoesia_bisutti.html
Cette adresse permet de connaitre mieux encore la poésie italienne dans un de ses aspects les plus vivants... à très bientôt ...
h.e.Daysol...
Voici l'adresse d'un site où il est possible d'entendre Donatella Bisutti lire quelques uns de ses poèmes : www.novurgia.it/iniziative/poesia/attivitapoesia_bisutti.html
Cette adresse permet de connaitre mieux encore la poésie italienne dans un de ses aspects les plus vivants... à très bientôt ...
h.e.Daysol...
poème reçu de J Stuart le 15 mai
<<< U PUETU . >>>
.....................................
U puetu bè naturale
Di siguru nun face finta
Ne pò dipinghje ciò chi vale
Senza tracorre d' arribinta
E si qualcosa piäce tantu
Sfuga di più ma per l' incantu .
Quand' ellu cunnosce l' usanze
S' appiglia sempre cu rispettu
E cu `ssi versi di rumanze
Ne dice per ogni sugettu
Chi tramezz' a tanti cu l' estru
Nun teme micca `ssu cabbestru .
Probiu di l' ärte un ne manca
Fendune lode cume prima
Tene `ssu fiatu chi nun stanca
Pe' cumpone `ssa bella rima
Si magaru cu `ssu bullore
Imbramatu stà per un fiore .
Si sà dinu ch' ell' è sinceru
`Ssu puetu cusi cu stizza
Pò dànne cabbu a l' Imperu
Cu `ssa passione chi l' azzizza
O! cu parulle stacchittate
Di forte stimulu cappiate .
`Ssa Natura pien' di sumiglia
Li ne scopre parechji loghi
Chi li parenu maraviglia
Cu `ssi culori cume foghi
E per l' änima ci ne trova
L' occasione di fà `ssa prova .
Ghjé un omu cu a so' ärte
Magaru liberu d' impinnà
S' ellu ne sà puru scumpärte
Nu `ssu Mondu pront' a cincinnà
Di veru si per tanta `jente
Dinu l' incantu face sente .
** JAMES STUART . 2003 . **
.....................................
U puetu bè naturale
Di siguru nun face finta
Ne pò dipinghje ciò chi vale
Senza tracorre d' arribinta
E si qualcosa piäce tantu
Sfuga di più ma per l' incantu .
Quand' ellu cunnosce l' usanze
S' appiglia sempre cu rispettu
E cu `ssi versi di rumanze
Ne dice per ogni sugettu
Chi tramezz' a tanti cu l' estru
Nun teme micca `ssu cabbestru .
Probiu di l' ärte un ne manca
Fendune lode cume prima
Tene `ssu fiatu chi nun stanca
Pe' cumpone `ssa bella rima
Si magaru cu `ssu bullore
Imbramatu stà per un fiore .
Si sà dinu ch' ell' è sinceru
`Ssu puetu cusi cu stizza
Pò dànne cabbu a l' Imperu
Cu `ssa passione chi l' azzizza
O! cu parulle stacchittate
Di forte stimulu cappiate .
`Ssa Natura pien' di sumiglia
Li ne scopre parechji loghi
Chi li parenu maraviglia
Cu `ssi culori cume foghi
E per l' änima ci ne trova
L' occasione di fà `ssa prova .
Ghjé un omu cu a so' ärte
Magaru liberu d' impinnà
S' ellu ne sà puru scumpärte
Nu `ssu Mondu pront' a cincinnà
Di veru si per tanta `jente
Dinu l' incantu face sente .
** JAMES STUART . 2003 . **
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