Poésies en cascades
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** JAMES STUART . OP 746. 12 -2 - 2012 . **
<<< ANCH' EJU SPERGU . >>>
................................................
Cu stu sabatu di suffranza
O ! l' ondeci di stu ferraghju
Cume per segnu di speranza
Cusi probiu ma di passaghju
Un acellu nu a miò stanza
Ci n' è ghjuntu pur' a l' appaghju .
Di l' uspitale di BASTIA
Truvendu qualchi purtellina
Quessu soga per cumpagnia
Or' c' è venutu sta matina
Chi di veru fora patia
`Ssu nivaghju ch' imbianchina .
Spaventatu cu `ssu rinchjusu
Nu `ssa finestra s' inticciava
U so' ochju bellu cunfusu
Versu me dinu si vultava
E paria di fànne l' usu
Pe' dumandà s' o u cappiava .
Incantatu prestu sò statu
`Ssu passerottu m' ha cummossu
Di siguru l' aghju francatu
Senza tuccàllu pur' addossu
`Ssu vitrone stanghittatu
U l' aghju scioltu di `ssu morsu .
L' äria fresca di fora sente
Cu l' ochju destu s' avvicina
Pe' francàssine nun si pente
Di stende l' ale in cunfina
Ne trapoghja nu `ssu celente
Lasciendumi `ssa finestrina .
Chi pensà di sta maraviglia
L' incantesimu nun mi sorte
Induve ci sera sumiglia
Suttrinendu cusi forte
A volu stesu a chi piglia
Si franca forse di a morte .
** JAMES STUART . OP 746. 12 -2 - 2012 . **
Nu l' Uspitale di A FACUNAJA in BASTIA .
................................................
Cu stu sabatu di suffranza
O ! l' ondeci di stu ferraghju
Cume per segnu di speranza
Cusi probiu ma di passaghju
Un acellu nu a miò stanza
Ci n' è ghjuntu pur' a l' appaghju .
Di l' uspitale di BASTIA
Truvendu qualchi purtellina
Quessu soga per cumpagnia
Or' c' è venutu sta matina
Chi di veru fora patia
`Ssu nivaghju ch' imbianchina .
Spaventatu cu `ssu rinchjusu
Nu `ssa finestra s' inticciava
U so' ochju bellu cunfusu
Versu me dinu si vultava
E paria di fànne l' usu
Pe' dumandà s' o u cappiava .
Incantatu prestu sò statu
`Ssu passerottu m' ha cummossu
Di siguru l' aghju francatu
Senza tuccàllu pur' addossu
`Ssu vitrone stanghittatu
U l' aghju scioltu di `ssu morsu .
L' äria fresca di fora sente
Cu l' ochju destu s' avvicina
Pe' francàssine nun si pente
Di stende l' ale in cunfina
Ne trapoghja nu `ssu celente
Lasciendumi `ssa finestrina .
Chi pensà di sta maraviglia
L' incantesimu nun mi sorte
Induve ci sera sumiglia
Suttrinendu cusi forte
A volu stesu a chi piglia
Si franca forse di a morte .
** JAMES STUART . OP 746. 12 -2 - 2012 . **
Nu l' Uspitale di A FACUNAJA in BASTIA .
Si, si ! Son émotion, sa folle ambition, sa jeunesse, le merveilleux, tout est là, intact !
AUBE
"J'ai embrassé l'aube d'été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi."
Arthur Rimbaud Les illuminations
43 textes, écrits entre 1873 et 1875
"J'ai embrassé l'aube d'été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi."
Arthur Rimbaud Les illuminations
43 textes, écrits entre 1873 et 1875
Poésies de James Stuart
Nous avons mis en ligne sur www.musanostra.fr les poèmes suivants ; quelques uns n'ont pas eu cet honneur, peu nombreux, parce que nous manquions de temps ou parce que nous les trouvions moins intéressants ...
Aujourd'hui nous cessons d'en mettre en ligne, d'un commun accord avec l'auteur ! Pour les amateurs, sachez que vous pourrez toujours lire en cliquant depuis la page d'accueil :
Sippuru dumane
U bastone di Babbone
I voti
U NOSTRU VESCU
U NOSTRU TARCANU
( GHJILORMU FERRARI)
In Bastia mi sfugu
U LIVECCIU DI BASTIA
Mantengu sta lingua
ANCH' EJU SPERGU .
PER PASQUALE PAOLI
"A Manatella"
"Sta sera piove"
"E Faccende"
"D I A N A ."
"Cu stonde"
"Santavugliu in Ajacciu"
"A possu Dìlla"
"Abbastanza"
Hommage à " Lady Rose"
A cardellina
Aujourd'hui nous cessons d'en mettre en ligne, d'un commun accord avec l'auteur ! Pour les amateurs, sachez que vous pourrez toujours lire en cliquant depuis la page d'accueil :
Sippuru dumane
U bastone di Babbone
I voti
U NOSTRU VESCU
U NOSTRU TARCANU
( GHJILORMU FERRARI)
In Bastia mi sfugu
U LIVECCIU DI BASTIA
Mantengu sta lingua
ANCH' EJU SPERGU .
PER PASQUALE PAOLI
"A Manatella"
"Sta sera piove"
"E Faccende"
"D I A N A ."
"Cu stonde"
"Santavugliu in Ajacciu"
"A possu Dìlla"
"Abbastanza"
Hommage à " Lady Rose"
A cardellina
promotion d'n événement poétique, communiqué de Hélène Sanguinetti
Montpellier Languedoc
Jeudi 14 MARS / 19 H
Et voici la chanson
paru aux Ed. l’Amandier, nov. 2012
Lecture - performance
Hélène Sanguinetti
avec Daniel Séverac, saxophoniste
Dans cette Chanson, l'oreille voit et l'œil
entend. La recherche visuelle et sonore,
l’inventivité de l’écriture donnent naissance à
une polyphonie de voix émiettées en séries de
lancers, à un éclatement de la parole, parfois
jusqu’à sa mise en poudre. Rester en vie,
exister ici et maintenant, même dans l’insensé,
voilà la chanson de Et voici la
chanson avec ses voltes, ses intrications,
ses élans, ses ruptures.
Table de lecture : Nemo
PHOTO Daniel Warzy
Maison de la Poésie
Montpellier Languedoc
Moulin de l’Evêque
78, avenue du Pirée
34000 Montpellier
04 67 73 68 50
Tramway : lignes 1 et 4
Arrêt place de l'Europe
INFOS Pratiques
www.maison-de-la-poesie-languedoc-roussillon.org
Manifestation gratuite.
Entrée libre, dans les limites des places disponibles.
Jeudi 14 MARS / 19 H
Et voici la chanson
paru aux Ed. l’Amandier, nov. 2012
Lecture - performance
Hélène Sanguinetti
avec Daniel Séverac, saxophoniste
Dans cette Chanson, l'oreille voit et l'œil
entend. La recherche visuelle et sonore,
l’inventivité de l’écriture donnent naissance à
une polyphonie de voix émiettées en séries de
lancers, à un éclatement de la parole, parfois
jusqu’à sa mise en poudre. Rester en vie,
exister ici et maintenant, même dans l’insensé,
voilà la chanson de Et voici la
chanson avec ses voltes, ses intrications,
ses élans, ses ruptures.
Table de lecture : Nemo
PHOTO Daniel Warzy
Maison de la Poésie
Montpellier Languedoc
Moulin de l’Evêque
78, avenue du Pirée
34000 Montpellier
04 67 73 68 50
Tramway : lignes 1 et 4
Arrêt place de l'Europe
INFOS Pratiques
www.maison-de-la-poesie-languedoc-roussillon.org
Manifestation gratuite.
Entrée libre, dans les limites des places disponibles.
Vene d'esce , di Marianghjula Orsoni-Antonetti
Vene d'esce à u CCU/ALBIANA una racolta di puesie, omagiu à i lumi di Corsica.
"M'illumino d'immenso" (Ungaretti)
Sogni di culori.JPG Sogni di culori.JPG
"M'illumino d'immenso" (Ungaretti)
Sogni di culori.JPG Sogni di culori.JPG
Re: Poésies en cascades
Ce matin deux nouveaux poèmes proposés par Marie Ferranti et Norbert Paganelli
page d'accueil de
www.musanostra.fr
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