Pour nos amis matheux (Déformation professionnelle)
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Pour nos amis matheux (Déformation professionnelle)
Le mathématicien amoureux .
Lassé d’étudier tant de vains théorèmes
Un mathématicien dans sa précocité,
Epris d’une belle et lui disant « Je t’aime »,
Essaya d’obtenir la réciprocité .
Il commença alors par une réflexion
De puissance adaptée à l’être tant aimé,
Essayant de trouver quelques points d’inflexions
Dans une asymétrie pour deux corps animés.
L’amour m’a fait découvrir l’objectivité ,
Me préparant à une belle bijection.
Seul , je n’adorait que la réflexivité ,
Dégustant mon Ego jusqu’à l’introspection .
Tes lignes sont pour moi autant de paraboles
Que mes itérations désirent explorer,
Concaves, convexes ou en hyperboles,
Que mon œil ravi est loin de déplorer .
Tes lèvres pulpeuses en vraie courbe de Gauss
Illuminent ton visage plus que Cartésien.
Je n’ose penser que de moi elles se gaussent
Quand leur sourire narquois me signifie : viens !
Asseyons nous veux-tu sur ce quadrilatère
En des coins diagonalement opposés,
Toi , la projection orthogonale sur terre,
De la Déesse ISIS l’image transposée .
Sous ce chêne géant aux racines carrées,
Au feuillage en fractals digne d’équation ,
D’un redondant amour tu seras encadrée ,
Bénissant mon ardeur sans approximation .
Nous partagerons le pain par dichotomie
Et l’excellent gâteau par triangulation .
Le vin, en accélérant notre bonhomie
Confirmera l’axiome d’euphorisation !
La division des nourritures terrestres
Par des nombres congrus donnera le quotient ,
En l’extrapolant de ce milieu sylvestre
Nous atteindrons, en couple, un amour efficient .
J’ai rencontré en toi une belle inconnue
A laquelle je compte appliquer mon système
Afin d’atteindre ce nirvana méconnu,
Résultant d’une convergence suprême .
Les pollens du printemps enflamment mes sinus ,
Mais l’ardeur qui anime mes beaux sentiments
M’invite à l’ascension de ton mont de Vénus
Que par pudeur j’approche tangentiellement !
De singleton nous deviendrons binôme ,
Explorant la magie de la Procréation,
En donnant naissance à biens des bonshommes,
Que nous élèverons en faisant l’addition .
Par multiplication de nos deux cellules
Dans cette sphère terrestre ovalisée ,
Nous n’engendrerons pas que des libellules
Mais des cerveaux « affinement » organisés.
Par une croissance toute exponentielle ,
Notre belle lignée se perpétuera,
Sans tenir compte des dérivées partielles
Qu’une série d’amours illicites créera .
Après tant de belles hypothèses posées
Et voyant ton esprit en pleine régression ,
Le moment est venu de parler plus osé
Poussé par mon désir en pleine progression .
Délaissant les chemins de l’algèbre de Boole,
Je reviens alors à un calcul Euclidien
Me permettant de mieux approcher mes boules
Du périmètre de l’hymen clitoridien .
La belle effarouchée, par la soustraction
De son corps de rêve, esquiva l’asymptote
Qui aurait pu assouvir la satisfaction
Du désir naissant, laissé par l’anecdote .
Le jeune matheux commença à comprendre
Que de trop calculer de façon intégrale
Par parties, l’amour est très dur à apprendre
Et s’en va, vous laissant sur votre fringale .
TOMASI
Lassé d’étudier tant de vains théorèmes
Un mathématicien dans sa précocité,
Epris d’une belle et lui disant « Je t’aime »,
Essaya d’obtenir la réciprocité .
Il commença alors par une réflexion
De puissance adaptée à l’être tant aimé,
Essayant de trouver quelques points d’inflexions
Dans une asymétrie pour deux corps animés.
L’amour m’a fait découvrir l’objectivité ,
Me préparant à une belle bijection.
Seul , je n’adorait que la réflexivité ,
Dégustant mon Ego jusqu’à l’introspection .
Tes lignes sont pour moi autant de paraboles
Que mes itérations désirent explorer,
Concaves, convexes ou en hyperboles,
Que mon œil ravi est loin de déplorer .
Tes lèvres pulpeuses en vraie courbe de Gauss
Illuminent ton visage plus que Cartésien.
Je n’ose penser que de moi elles se gaussent
Quand leur sourire narquois me signifie : viens !
Asseyons nous veux-tu sur ce quadrilatère
En des coins diagonalement opposés,
Toi , la projection orthogonale sur terre,
De la Déesse ISIS l’image transposée .
Sous ce chêne géant aux racines carrées,
Au feuillage en fractals digne d’équation ,
D’un redondant amour tu seras encadrée ,
Bénissant mon ardeur sans approximation .
Nous partagerons le pain par dichotomie
Et l’excellent gâteau par triangulation .
Le vin, en accélérant notre bonhomie
Confirmera l’axiome d’euphorisation !
La division des nourritures terrestres
Par des nombres congrus donnera le quotient ,
En l’extrapolant de ce milieu sylvestre
Nous atteindrons, en couple, un amour efficient .
J’ai rencontré en toi une belle inconnue
A laquelle je compte appliquer mon système
Afin d’atteindre ce nirvana méconnu,
Résultant d’une convergence suprême .
Les pollens du printemps enflamment mes sinus ,
Mais l’ardeur qui anime mes beaux sentiments
M’invite à l’ascension de ton mont de Vénus
Que par pudeur j’approche tangentiellement !
De singleton nous deviendrons binôme ,
Explorant la magie de la Procréation,
En donnant naissance à biens des bonshommes,
Que nous élèverons en faisant l’addition .
Par multiplication de nos deux cellules
Dans cette sphère terrestre ovalisée ,
Nous n’engendrerons pas que des libellules
Mais des cerveaux « affinement » organisés.
Par une croissance toute exponentielle ,
Notre belle lignée se perpétuera,
Sans tenir compte des dérivées partielles
Qu’une série d’amours illicites créera .
Après tant de belles hypothèses posées
Et voyant ton esprit en pleine régression ,
Le moment est venu de parler plus osé
Poussé par mon désir en pleine progression .
Délaissant les chemins de l’algèbre de Boole,
Je reviens alors à un calcul Euclidien
Me permettant de mieux approcher mes boules
Du périmètre de l’hymen clitoridien .
La belle effarouchée, par la soustraction
De son corps de rêve, esquiva l’asymptote
Qui aurait pu assouvir la satisfaction
Du désir naissant, laissé par l’anecdote .
Le jeune matheux commença à comprendre
Que de trop calculer de façon intégrale
Par parties, l’amour est très dur à apprendre
Et s’en va, vous laissant sur votre fringale .
TOMASI
tomasi- Messages : 5
Date d'inscription : 16/11/2010
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