textes, extraits...Tout ce qu'on aime
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Renucci François-Xavier
richman
penserosu
7 participants
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textes, extraits...Tout ce qu'on aime
Reprenant la belle proposition faite par Soocrate sur le fil "littérature corse" de ce forum , je vous invite à nous faire partager vos émois de lecteurs (toutes les littératures, y compris étrangères...)en adressant à
amusanostra@gmail.com
des textes ou des bribes de textes (de tout genre) qui vous ont plu ou déplu ; tout sujet, tout style...l'idée, c'est de partager et qu'importent à la limite les références précises (mais si vs les avez, il vaut mieux les donner) !
amusanostra@gmail.com
des textes ou des bribes de textes (de tout genre) qui vous ont plu ou déplu ; tout sujet, tout style...l'idée, c'est de partager et qu'importent à la limite les références précises (mais si vs les avez, il vaut mieux les donner) !
Re: textes, extraits...Tout ce qu'on aime
il y a pas mal de choses que j'aime ; mais de là à recopier comme font d'autres ; ça me fatigue !
si je trouve une secrétaire, on verra
si je trouve une secrétaire, on verra
richman- Messages : 125
Date d'inscription : 24/09/2009
Re: textes, extraits...Tout ce qu'on aime
Pas besoin de secrétaire ; il suffit d'avoir un scanner et de s'en servir !
on attend votre sélection
cordialement
on attend votre sélection
cordialement
Re: textes, extraits...Tout ce qu'on aime
ouais ! on y pense, on y pense.
richman- Messages : 125
Date d'inscription : 24/09/2009
Un lien vers "Pour une littérature corse"
bb
Dernière édition par Renucci François-Xavier le Mer 13 Nov - 16:24, édité 1 fois
Re: textes, extraits...Tout ce qu'on aime
quelle réaction étonnante
je ne pensais pas à vous en écvrivant le mot qui vous a enervé mais vous avez bondi ! pourquoi ? j'ai vu que vous n'aimez pas les allusions à certains points et dans ce cas, qqu'est ce qui vous fait réagir ?
pourquoi un message privé à vous ? c'est comme si vous étiez cité !
je ne vous écrirai pas et ne me laisserai pas imposer le siulence lorsque je vous dérange sans le vouloir ni le savoir !
je ne pensais pas à vous en écvrivant le mot qui vous a enervé mais vous avez bondi ! pourquoi ? j'ai vu que vous n'aimez pas les allusions à certains points et dans ce cas, qqu'est ce qui vous fait réagir ?
pourquoi un message privé à vous ? c'est comme si vous étiez cité !
je ne vous écrirai pas et ne me laisserai pas imposer le siulence lorsque je vous dérange sans le vouloir ni le savoir !
corseetzen- Messages : 136
Date d'inscription : 04/09/2008
messages effacés
lassés par l'ampleur prise par les vaines polémiques autour de certains sujets que le bureau de Musanostra est capable de cerner seul, nous avons décidé d'effacer certains messages afin de revenir plus précisément à ce qui nous intéresse, la littérature
ne soyez donc pas étonnés de certaines coupes...
ne soyez donc pas étonnés de certaines coupes...
Dernière édition par penserosu le Lun 5 Oct - 10:52, édité 1 fois
Un nouveau poème de Stima
bb
Dernière édition par Renucci François-Xavier le Mer 13 Nov - 16:24, édité 1 fois
auteur Stima
merci de contribuer à faire connaître cet auteur ; les deux textes proposés invitent à se procurer ses oeuvres
Re: textes, extraits...Tout ce qu'on aime
j'ai lu "le retour du professeur de danse" de mankel ; par rapport aux autres que j'ai lus, c'est tortueux, on s'ennuie un peu . Leflic est malade, l'ensemble est tristounet
déception pour moi qui suis acquis à cet auteur
La chasse aux nazis en suede, bof, bof !
déception pour moi qui suis acquis à cet auteur
La chasse aux nazis en suede, bof, bof !
richman- Messages : 125
Date d'inscription : 24/09/2009
remarqué pour vous dans l'actualité culturelle le 21.06.2010
Enchères alléchantes à Londres pour investisseurs en mal de placements sûrs
Un auto-portrait de Manet, des "Nymphéas" de Monet et un
Picasso de la période bleue, les traditionnelles enchères d'art
impressionniste et moderne de juin à Londres offrent un menu
exceptionnel des plus alléchants pour des investisseurs en mal de
placements sûrs.
L'"Autoportrait à la palette" (1878) d'Edouard Manet, le 11 juin 2010
à Londres. © Ben Stansall"La confiance est revenue. Lorsque la
récession battait son plein, les gens pensaient qu'il n'était pas
avisé de vendre leurs tableaux parce que le marché était mou car
l'argent manquait, mais ils ont réalisé que c'est l'inverse qui se
produisait", a relevé Johnny van Haeften, marchand d'art à Londres.
"Les Bourses sont volatiles, les marchés des changes sont extrêmement
volatiles et les banques offrent de très faibles taux d'intérêt, pour
peu qu'elles restent solvables", a-t-il souligné à l'AFP.
Selon lui, aux trois motivations traditionnelles de mise en vente d'un
chef-d'oeuvre --décès, divorce, dettes, connus comme les trois "d"--
s'ajoute désormais une quatrième, l'appât du gain généré par l'envol
des prix et les records récemment battus.
Un Picasso, "Nu au plateau du sculpteur" (1932), a battu en mai le
record mondial pour une vente aux enchères en réalisant 106,4 millions
de dollars, détrônant une sculpture d'Alberto Giacometti "L'Homme qui
marche I" qui l'avait décroché en février. Le précédent record datait
de 2004.
"Les oeuvres d'art ont démontré qu'elles étaient des investissements
solides, depuis des siècles", a relevé M. van Haeften, s'attendant à
un cru "exceptionnel" pour les enchères de Londres fin juin.
La maison d'enchères Sotheby's a annoncé "la plus importante saison de
ventes jamais réalisée à Londres" avec quelque 500 millions de livres
(605 millions d'euros) d'oeuvres d'art offertes lors des séances
organisées la dernière semaine de juin chez Sotheby's, Christie's ou
encore Bonhams.
L'"Autoportrait à la palette" (1878) d'Edouard Manet, qui n'a réalisé
que deux tableaux de lui-même, fait partie des fleurons du cru 2010.
Il appartient actuellement au gestionnaire de fonds spéculatifs, le
milliardaire Steven A. Cohen, et sera vendu par Sotheby's le 22 juin.
Il est estimé entre 20 et 30 millions de livres, dans une vente qui
devrait rapporter 200 millions de livres.
Au programme également "Odalisques jouant aux dames" (1928) de Henri
Matisse, estimé entre 10 et 15 millions de livres, ou encore "Arbres à
Collioure" d'André Derain, estimé entre 9 et 14 millions de livres.
Sa rivale, la maison Christie's, va proposer les 23 et 24 juin un
catalogue de 63 oeuvres dont la valeur totale devrait atteindre entre
160 et 230 millions de livres (193 à 278 millions d'euros).
Deux chefs-d'oeuvre se disputent la tête d'affiche: un "Nymphéas" de
Claude Monet qui est le plus grand de la série peinte en 1906, et
"Portrait d'Angel Fernandez de Soto" --également connu comme "Le
buveur d'absinthe"-- (1903) de Pablo Picasso. Tous deux sont estimés
entre 30 et 40 millions de livres.
Christie's va également offrir "Frauenbildnis (Portrait of Ria Munk
III)", l'un des derniers grands portraits féminins de Gustav Klimt,
peint en 1917-18. Il devrait atteindre entre 14 et 18 millions de
livres.
Moins flamboyant que ses deux aînées, le catalogue de la maison
Bonhams contient un Chagall rarement présenté au public, intitulé "La
Révolution" qui s'inspire de la guerre de Russie en 1917 et de la
guerre d'Espagne en 1936/37. De récentes recherches ont établi qu'il
avait été peint en 1968, et non en 1937 comme initialement cru. Le
tableau est estimé entre 1,2 et 1,8 million de livres.
Parmi les 52 lots, figure également "Portrait de Mr Minguell" de
Picasso qui s'est pris d'amitié pour ce tailleur catalan probablement
rencontré à Paris en 1901. La toile est estimée entre 700.000 et 1
million de livres.© AFP
Un auto-portrait de Manet, des "Nymphéas" de Monet et un
Picasso de la période bleue, les traditionnelles enchères d'art
impressionniste et moderne de juin à Londres offrent un menu
exceptionnel des plus alléchants pour des investisseurs en mal de
placements sûrs.
L'"Autoportrait à la palette" (1878) d'Edouard Manet, le 11 juin 2010
à Londres. © Ben Stansall"La confiance est revenue. Lorsque la
récession battait son plein, les gens pensaient qu'il n'était pas
avisé de vendre leurs tableaux parce que le marché était mou car
l'argent manquait, mais ils ont réalisé que c'est l'inverse qui se
produisait", a relevé Johnny van Haeften, marchand d'art à Londres.
"Les Bourses sont volatiles, les marchés des changes sont extrêmement
volatiles et les banques offrent de très faibles taux d'intérêt, pour
peu qu'elles restent solvables", a-t-il souligné à l'AFP.
Selon lui, aux trois motivations traditionnelles de mise en vente d'un
chef-d'oeuvre --décès, divorce, dettes, connus comme les trois "d"--
s'ajoute désormais une quatrième, l'appât du gain généré par l'envol
des prix et les records récemment battus.
Un Picasso, "Nu au plateau du sculpteur" (1932), a battu en mai le
record mondial pour une vente aux enchères en réalisant 106,4 millions
de dollars, détrônant une sculpture d'Alberto Giacometti "L'Homme qui
marche I" qui l'avait décroché en février. Le précédent record datait
de 2004.
"Les oeuvres d'art ont démontré qu'elles étaient des investissements
solides, depuis des siècles", a relevé M. van Haeften, s'attendant à
un cru "exceptionnel" pour les enchères de Londres fin juin.
La maison d'enchères Sotheby's a annoncé "la plus importante saison de
ventes jamais réalisée à Londres" avec quelque 500 millions de livres
(605 millions d'euros) d'oeuvres d'art offertes lors des séances
organisées la dernière semaine de juin chez Sotheby's, Christie's ou
encore Bonhams.
L'"Autoportrait à la palette" (1878) d'Edouard Manet, qui n'a réalisé
que deux tableaux de lui-même, fait partie des fleurons du cru 2010.
Il appartient actuellement au gestionnaire de fonds spéculatifs, le
milliardaire Steven A. Cohen, et sera vendu par Sotheby's le 22 juin.
Il est estimé entre 20 et 30 millions de livres, dans une vente qui
devrait rapporter 200 millions de livres.
Au programme également "Odalisques jouant aux dames" (1928) de Henri
Matisse, estimé entre 10 et 15 millions de livres, ou encore "Arbres à
Collioure" d'André Derain, estimé entre 9 et 14 millions de livres.
Sa rivale, la maison Christie's, va proposer les 23 et 24 juin un
catalogue de 63 oeuvres dont la valeur totale devrait atteindre entre
160 et 230 millions de livres (193 à 278 millions d'euros).
Deux chefs-d'oeuvre se disputent la tête d'affiche: un "Nymphéas" de
Claude Monet qui est le plus grand de la série peinte en 1906, et
"Portrait d'Angel Fernandez de Soto" --également connu comme "Le
buveur d'absinthe"-- (1903) de Pablo Picasso. Tous deux sont estimés
entre 30 et 40 millions de livres.
Christie's va également offrir "Frauenbildnis (Portrait of Ria Munk
III)", l'un des derniers grands portraits féminins de Gustav Klimt,
peint en 1917-18. Il devrait atteindre entre 14 et 18 millions de
livres.
Moins flamboyant que ses deux aînées, le catalogue de la maison
Bonhams contient un Chagall rarement présenté au public, intitulé "La
Révolution" qui s'inspire de la guerre de Russie en 1917 et de la
guerre d'Espagne en 1936/37. De récentes recherches ont établi qu'il
avait été peint en 1968, et non en 1937 comme initialement cru. Le
tableau est estimé entre 1,2 et 1,8 million de livres.
Parmi les 52 lots, figure également "Portrait de Mr Minguell" de
Picasso qui s'est pris d'amitié pour ce tailleur catalan probablement
rencontré à Paris en 1901. La toile est estimée entre 700.000 et 1
million de livres.© AFP
l'art nous est necessaire
c'est là -je fais reference à l'article au dessus- qu'on voie que l'art sert à quelque chose, même s'il y en a qui se le demandent : il est necessaire et même quand tout va mal il reste une valeur sûre
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
D'accord sur la nécessité de l'art mais...
bb
Dernière édition par Renucci François-Xavier le Mer 13 Nov - 16:25, édité 1 fois
l'art nous est necessaire
oui mais quand même
si les gens sont près à mettre tant d'argent c'est qu'ils ressentent des emotions, non? j'ai toujours eu la passion des oeuvres d'art et ne peut en acheter (j'aime les maîtres plutôt classiques= mais je suis heureuse de voir que l'art est aimé et reconnu
si les gens sont près à mettre tant d'argent c'est qu'ils ressentent des emotions, non? j'ai toujours eu la passion des oeuvres d'art et ne peut en acheter (j'aime les maîtres plutôt classiques= mais je suis heureuse de voir que l'art est aimé et reconnu
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
l'art
L'art est la seule réponse à la mort. L'art, dans tous ses épiphénomènes combat la mort et lui survit. Nos phrases, nos dessins, nos images, vont au delà de nous puisqu'ils vont habiter l'imaginaire de lecteurs ou de spectateurs. L'art fait passer de l'individuel à l'universel. Je suis d'accord sur le fait qu'il n'est pas nécessaire qu'il soit validé de façon mercantile, j'ai pour ma part, bavé d'envie devant une petite statuette faite par un inconnu, si parfaite. Il faut juste qu'il nous agresse ou nous émeuve. Que nous ayons l'impression fugace qu'en se figeant, l'art c'est nous, et pour longtemps.
Festival de la Correspondance à Grignan
Après le Café Littéraire de Musanostra du 22 juin dernier à Santa Catalinu (Siscu) sur la Correspondance où, là encore, la soirée fut très riche en événements, il est interessant de relater le prochain festival de Grignan sur le même thème.
Il se tiendra du 7 au 11 juillet prochain. Les correspondances sont des sortes de dialogues comme le théâtre. Et tous deux, sont à l'origine de chefs d'oeuvres littéraires.
Il était donc inévitable que le festival de la Correspondance rencontre un jour le théâtre. Ce sera donc le thème de cette 15ème édition qui la conduira du 17ème au 20ème siècle, de Madame de Sévigné à B-M. Kohès, en passant par Racine, Diderot, Antoine, Colette, Strindberg, Tchekhov, Artaud, Vilar, Ionesco et bien d'autres...Une édition qui s'annonce passionnante.
Michel Bouquet et Claire Chazal sonneront les trois coups de cette édition. Mesureront-ils combien les acteurs de ce festival leur en sera infiniment et profondément reconnaissants ?
Il se tiendra du 7 au 11 juillet prochain. Les correspondances sont des sortes de dialogues comme le théâtre. Et tous deux, sont à l'origine de chefs d'oeuvres littéraires.
Il était donc inévitable que le festival de la Correspondance rencontre un jour le théâtre. Ce sera donc le thème de cette 15ème édition qui la conduira du 17ème au 20ème siècle, de Madame de Sévigné à B-M. Kohès, en passant par Racine, Diderot, Antoine, Colette, Strindberg, Tchekhov, Artaud, Vilar, Ionesco et bien d'autres...Une édition qui s'annonce passionnante.
Michel Bouquet et Claire Chazal sonneront les trois coups de cette édition. Mesureront-ils combien les acteurs de ce festival leur en sera infiniment et profondément reconnaissants ?
Raymond Mei- Messages : 120
Date d'inscription : 20/01/2010
Re: textes, extraits...Tout ce qu'on aime
Merci pour ces renseignements ; nous ajouterons ces éléments évoqués lors de la soirée "correspondances" au compte rendu (cf www.musanostra.fr)
Re: textes, extraits...Tout ce qu'on aime
Ce sont de belles animations qui font participer les visiteurs et il doit faire bon y aller si on est en provence
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
Potsdam, le château de Sans souci récupère des trésors disparus depuis 1945 (AFP)
24.06.2010
Le château de Sans souci à Potsdam, près de Berlin, a présenté jeudi dix tableaux disparus depuis plus de 60 ans. Une concierge les avait cachés pour les soustraire aux pillages des troupes soviétiques.
Les oeuvres, qui vont retrouver leur place dans la Galerie de Peintures de Sanssouci, ancienne résidence d'été du Roi de Prusse Frédéric le Grand, sont dans un état excellent et seuls "quelques travaux minimes" sont nécessaires, selon la conservatrice Alexandra Bauer.
Il y a là une "Marie allaitant" de l'école de Rubens, auquel le maître pourrait avoir lui-même contribué, une copie d'époque d'un Rubens figurant l'Ascension de Marie mais aussi un "Diane et Callisto" de Cornelis van Haarlem ou encore des tableaux du Français Jean Raoux (un Bethsabée) et d'Antoine de Pesne, peintre rococo de la cour de Frédéric le Grand.
"Un jeune homme est arrivé en mars, il a ouvert son coffre de voiture, sorti quatre tableaux et les a posés sur ma table", a raconté Samuel Wittwer, de la Fondation des Châteaux et Jardins prussiens, encore incrédule.
Quatre semaines et quelques recherches complémentaires plus tard, trois autres tableaux étaient récupérés via une maison de ventes à Berlin, Historia.
Encore deux semaines et M. Wittwer effectuait une visite à une parente du jeune homme -qui souhaite rester anonyme-, au nord de Berlin: "Et là elle me dit "nous en avons encore trois dans l'armoire à linge, vous voulez les voir?", a raconté Samuel Wittwer, qui est reparti avec les oeuvres.
En pleine guerre, les dix tableaux avaient été mis en sécurité en 1942 au château de Rheinsberg à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Berlin, avec quantité d'autres oeuvres des châteaux prussiens.
A la fin de la guerre, "malgré les risques qu'elle encourait", la femme du concierge du château de Rheinsberg, Olga Birkemeier, a caché ces toiles pour qu'elles échappent aux troupes soviétiques, qui expédièrent en URSS un vaste butin, a expliqué M. Wittwer.
Mais la dame a émigré à l'Ouest quinze ans plus tard avec son fils, laissant les tableaux dans un appartement de Berlin-Est occupé par sa soeur et sa nièce.
Celle-ci les trouvait d'ailleurs "moches, avec beaucoup trop de gens nus", s'est amusé M. Wittwer.
Roulés dans une caisse, les tableaux ont sommeillé pendant six décennies.
Jusqu'à ce que le petit-neveu d'Olga Birkemeier, qui ignorait l'histoire des toiles, tombe dessus et décide d'en présenter certaines à une maison de ventes à Berlin. Laquelle, reconnaissant "des oeuvres de qualité", a alors alerté la Fondation des Châteaux et Jardins prussiens, a dit M. Wittwer.
Le jeune homme les a finalement apportés lui-même à Sanssouci.
Olga Birkemeier, d'une "honnêteté absolue", "n'a jamais eu l'occasion, pendant l'occupation soviétique ni après, de rendre les tableaux sans risquer d'être accusée de vol", a dit M. Wittwer. La restitution des oeuvres, 65 ans après la guerre, est en tout cas "la plus importante qu'ait connue la Fondation depuis 1945".
Une récompense a été versée au descendant d'Olga Birkemeier. Son montant n'a pas été divulgué.
A ce jour, il manque toujours 90 tableaux dans la Galerie de Peintures de Sanssouci, où Frédéric le Grand (mort en 1786) collectionnait les maîtres flamands et italiens tels Rubens, Van Dyck, Le Caravage ou Guido Reni.
La Fondation "garde l'espoir" d'en récupérer. Un Rubens célèbre (Tarquin et Lucrèce) se trouve notamment en Russie. "Nous savons qu'il y a aussi des oeuvres chez des particuliers en Allemagne. Toute restitution nous convient, a dit M. Wittwer. On accepte même les fragments, et même déposés dans un sac devant notre porte..."
et Michaux !
Icebergs
Icebergs, sans garde-fou, sans ceinture, où de vieux cormorans
abattus et les âmes des matelots morts récemment viennent s'accouder
aux nuits enchanteresses de l`hyperboréal.
Icebergs, Icebergs, cathédrales sans religion de l'hiver éternel,
enrobés dans la calotte glaciaire de la planète Terre.
Combien hauts, combien purs sont tes bords enfantés par le froid.
Icebergs, Icebergs, dos du Nord-Atlantique, augustes Bouddhas gelés
sur des mers incontemplées. Phares scintillants de la Mort sans issue, le
cri éperdu du silence dure des siècles.
Icebergs, Icebergs, Solitaires sans besoin, des pays bouchés, distants,
et libres de vermine. Parents des îles, parents des sources, comme je
vous vois, comme vous m'êtes familiers...
Henri Michaux (La Nuit remue) (1931)
Icebergs, sans garde-fou, sans ceinture, où de vieux cormorans
abattus et les âmes des matelots morts récemment viennent s'accouder
aux nuits enchanteresses de l`hyperboréal.
Icebergs, Icebergs, cathédrales sans religion de l'hiver éternel,
enrobés dans la calotte glaciaire de la planète Terre.
Combien hauts, combien purs sont tes bords enfantés par le froid.
Icebergs, Icebergs, dos du Nord-Atlantique, augustes Bouddhas gelés
sur des mers incontemplées. Phares scintillants de la Mort sans issue, le
cri éperdu du silence dure des siècles.
Icebergs, Icebergs, Solitaires sans besoin, des pays bouchés, distants,
et libres de vermine. Parents des îles, parents des sources, comme je
vous vois, comme vous m'êtes familiers...
Henri Michaux (La Nuit remue) (1931)
Et puis aussi S. Cesari
A casa mai a pisarè. a sa'. lacarè l'arghja à u ventu. à i parichji. l'idea, u so spaziu.
i mani. bioti. pien' à scritturi, i mani. più maiori ancu u biotu 'n pitturiccia.
i conca. sempri culmi par avali. di ‘ssa vodda di veda.
a boci. rivultata contr'à tè da l'orìgini : a pìccula brusgiatura di u rumbiccu.
ma nò. ùn hè nudda. curri un filu d'acqua in calchidocu. o sarà soca un ziteddu chì pienghji.
va'. prova ghjà à fà entra qui un pocu di luci.
Tu ne bâtiras jamais la maison. tu le sais. l'aire, laissée au vent, aux plusieurs. l'idée - son espace.
mains vides. pleines d'écritures, les mains. toujours plus grand le vide dans la poitrine.
orbites pleines de cette envie de voir. voix. tournée contre toi depuis longtemps : la petite brûlure du reproche.
mais non, ce n'est rien. quelque part un fil d'eau. un enfant qui pleure.
va. risque toi à faire entrer là un peu de lumière.
Stefanu Cesari
Genitori
Juin 2010 Les presses littéraires dans la collection "La petite épicerie de la poésie"
i mani. bioti. pien' à scritturi, i mani. più maiori ancu u biotu 'n pitturiccia.
i conca. sempri culmi par avali. di ‘ssa vodda di veda.
a boci. rivultata contr'à tè da l'orìgini : a pìccula brusgiatura di u rumbiccu.
ma nò. ùn hè nudda. curri un filu d'acqua in calchidocu. o sarà soca un ziteddu chì pienghji.
va'. prova ghjà à fà entra qui un pocu di luci.
Tu ne bâtiras jamais la maison. tu le sais. l'aire, laissée au vent, aux plusieurs. l'idée - son espace.
mains vides. pleines d'écritures, les mains. toujours plus grand le vide dans la poitrine.
orbites pleines de cette envie de voir. voix. tournée contre toi depuis longtemps : la petite brûlure du reproche.
mais non, ce n'est rien. quelque part un fil d'eau. un enfant qui pleure.
va. risque toi à faire entrer là un peu de lumière.
Stefanu Cesari
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