les bons auteurs

[rafbal]

de façon générale, et ce n'est pas propre à la littérature, les "grands" hommes, au sens, personnes qui se sont "trouvées", qui sont sans mesquinerie et qui ont fait de belles choses, sont d'une grande modestie, très ouverts à tout ce qu'ils peuvent apprendre, aux autres, bienveillants, pour peu qu'on ne les agresse pas. Les petits, restent petits quelle que soit la fumée qu'ils soufflent autour d'eux. J'ai lu je ne sais plus ou qu'il ne faut jamais oublier qu'un vieux con a été un jeune con. Peut on vous demander quelle personnalité vous a le plus marquée, monsieur Renucci?

[Renucci François-Xavier]

bb

[penserosu]

difficile de donner des noms ; à peine pense t-on à un auteur qu'on se reproche de n'avoir pas pensé à un autre
c'est comme pour la bibliothèque idéale ; dans "au bon roman" on trouve ce questionnement et des tentatives pour y répondre...

[Renucci François-Xavier]

bb

[rafbal]

Je suis une infidèle, et mes passions sont violentes, emportées, totales et s'arrêtent aussi vite qu'elles ont commencé. J'ai lu" tout"Santini, "tout" P. Milleliri, "Tout" Ferrari (Jerome) Puis "tout" Biancarelli" sauf le dernier Ceccaldi, Silvani, Mondoloni, Culioli, kentaro... les derniers sont des livres d'histoire, des essais politiques. Je crois que j'ai lu presque tous les polars sortis par des corses avant ceux de cette année, Ferrari, (l'autre), .Pour tous je garderai mes commentaires pour moi, bien que ce site soit un site de critique aussi, tout simplement parce que la polémique me prend la tête. Le livre qui m'a le plus marquée est l'Enfer de Dante. Je n'aime pas les systèmes, la provocation comme but d'écriture. Je crois que "Le vieux qui lisait des romans d'amour" de Luis Sepulveda est mon livre préféré, et la poésie de Pablo Neruda.

[frati]

ben moi je trouve que c'est dommage, que vous ne disiez rien, parce que justement, il y en a la dedans dont j'aimerais bien qu'on cause.

[penserosu]

oui, difficile de dire ce qui a plu ou non parce que ce faisant on ravit l'un en se faisant de l'autre un ennemi ; mais si on ne parlait que de ce qu'on a aimé ? !
Affreux j'en conviens pour les purs et les vrais lecteurs mais combien plus facile à vivre !

le roman de Sepulveda a séduit des générations de lecteurs dont je fais partie et je le relis encore parfois ; ajoutons-y "génie la folle" d'I Cagnatti, les livres de L. peruz et tant d'autres ; Belle du seigneur, les oeuvres de s. Zweig...
à bientôt
et merci de votre participation à nos petites conversations

[Marie-Hélène Ferrari]

Je vais vous faire mourir de rire, et tant mieux!
Mes premiers livres ont été des Delly volés dans la bibliothèque de ma grand mère, je m'en suis délectée, en douce, car interdits, ensuite
"Emmanuelle", lol ! en douce aussi, bien sur!
Mes parents sont agrégés les deux, donc la vraie littérature, c'était à tous les repas
j'ai lu aussi "pif gadget" en douce, et aussi les "Marvels"
Ensuite ... Je suis devenue plus sage
le livre corse qui m'a le plus marqué
"la terre des seigneurs"
j'avais une vingtaine d'années ou un peu plus je crois
voila
n'empêche les deux vieux frères Delly!!!! tout de même.

[Marie-Hélène Ferrari]

Tiens, j'ai une idée, quelle est le premier livre interdit que vous avez lu???
Monsieur Renucci, pas Proust tout de même??? je cherche... vous allez répondre qu'on ne vous a rien interdit?
me trompais-je?
Quand à notre Penseur, attendez.. on ne lui a rien interdit, il n'a pas osé tout seul, mais quoi?????

[penserosu]

les parents n'interdisaient pas beaucoup en ces années là, celles de ma jeunesse parce qu'ils lisaient des romans de cape et d'épée, des contes merveilleux, un peu de classique (balzac, druon)... et qu'ils ne connaissaient pas le tumulte et les scandales (médiatiques) de la littérature dite sulfureuse...Rien d'interdit donc ; liberté totale, parfois bonnes ou mauvaises rencontres littéraires en toute autonomie dès 7 ans.
le premier livre interdit, je ne peux donc pas répondre

[Marie-Hélène Ferrari]

Hypocrite, vous lisiez le Kamasoutra sous les yeux de vos parents? lol!

[frati]

quand j'avais quinze ans on a offert a mon père "l'anthologie de la littérature érotique" un énorme pavé qu'il a planqué sous son lit. Bien sûr (il était très pieux) il ne l'a pas ouvert et me l'a interdit. Ce qu'il y avait de bien c'est que les textes étaient courts, je pouvais m'infiltrer dans la chambre, lire en vitesse et filer des images plein la tête. Je me souviens de la douceur du couvre lit
moins des textes, lol

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