LITTERATURE CORSE
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Retro ! année 2009
Tout au long de l'année écoulée, lors des cafés littéraires, les lecteurs de Musanostra ont rencontré des auteurs , en toute convivialité.
Merci à Patrizia Gattaceca, Lucia Giammari, JClaude Rogliano, Max Caisson, Marie Limongi Marchetti, Jérôme Ferrari, Christian Maini, Anne-Xavier Albertini, Marianghjula Orsoni Antonetti, François De Negroni , Danièle Rogliano, Bénédicte Giusti Savelli, A. Mattei...
Cette année à nouveau auteurs et lecteurs échangeront en toute simplicité ; de belles occasions de rencontre sont prévues !
Merci à Patrizia Gattaceca, Lucia Giammari, JClaude Rogliano, Max Caisson, Marie Limongi Marchetti, Jérôme Ferrari, Christian Maini, Anne-Xavier Albertini, Marianghjula Orsoni Antonetti, François De Negroni , Danièle Rogliano, Bénédicte Giusti Savelli, A. Mattei...
Cette année à nouveau auteurs et lecteurs échangeront en toute simplicité ; de belles occasions de rencontre sont prévues !
Re: LITTERATURE CORSE
les auteurs sont heureux de rencontrer leurs lecteurs, c'est normal. il y a aussi une jeune femme qui avait un article dernièrement "lili pisenlit".
elle fait des livres pour enfants et grands et m'a l'air très intèressante. à bientôt
elle fait des livres pour enfants et grands et m'a l'air très intèressante. à bientôt
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
Lili Pissenlit : "Plume Lalune", "odette"...
oui nous avons rencontré cet auteur et même lu certains de ses livres ; ils sont vraiment à conseiller
nous allons probablement la rencontrer bientôt
nous allons probablement la rencontrer bientôt
"Et l'odeur des narcisses" de M Casanova (ed. Galaade)
Vous êtes nombreux à nous écrire pour nous faire savoir votre plaisir à la lecture de "et l'odeur des narcisses" de M. Casanova, ouvrage que nous avons présenté sur le site (billet-compte rendu de lecture) et lors du café littéraire de Siscu tant nous l'avons apprécié !
Toutes nos félicitations à l'auteur !
Toutes nos félicitations à l'auteur !
Re: LITTERATURE CORSE
Dans "choses vues", billets de Raymond, en première page, avec sa photo bleue (à droite vers le bas)
proposé pour la rencontre en Balagne
Sera porté à l'ordre du jour du café littéraire au Parc de Saleccia (22 mai 2010)
La peinture à Ajaccio, de Pierre-Claude Giansily
Bassoul - Canavaggio - Frassati (1890-1950)
La peinture à Ajaccio, de Pierre-Claude Giansily
Bassoul - Canavaggio - Frassati (1890-1950)
Vi ringraziemu tutti
Chers amis
Merci de votre intérêt pour notre petite association " a musanostra " et pour son site www.musanostra.fr
Plus de 11 000 visites uniques en avril !
Merci de votre intérêt pour notre petite association " a musanostra " et pour son site www.musanostra.fr
Plus de 11 000 visites uniques en avril !
tizzano de bonardi
je suis entièrement d'accord avec ceux qui l'ont lu : c'est un roman intéressant et amusant
corseetzen- Messages : 136
Date d'inscription : 04/09/2008
(Cuurdinazione Corsa) Une enfance corse
reçu le 5 mai 2010, signé S Ettori
Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du livre Une enfance corse, un ouvrage collectif dirigé par Jean-Pierre Castellani et Leïla Sebbar. Editions Bleu-autour. L’ouvrage sera disponible dans moins de quinze jours, sur le continent comme en Corse.
Jean-Pierre Castellani sera à côté des auteurs pour la présentation du livre, à Ajaccio comme à Bastia.
Sont prévues, pour commencer, une séance de signature à Ajaccio mardi 18 mai, dans la librairie « La Marge », de 17 à 19h. et une autre à Bastia, le jeudi 20, dans la librairie « Terra Nova », également de 17 à 19h.
Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du livre Une enfance corse, un ouvrage collectif dirigé par Jean-Pierre Castellani et Leïla Sebbar. Editions Bleu-autour. L’ouvrage sera disponible dans moins de quinze jours, sur le continent comme en Corse.
Jean-Pierre Castellani sera à côté des auteurs pour la présentation du livre, à Ajaccio comme à Bastia.
Sont prévues, pour commencer, une séance de signature à Ajaccio mardi 18 mai, dans la librairie « La Marge », de 17 à 19h. et une autre à Bastia, le jeudi 20, dans la librairie « Terra Nova », également de 17 à 19h.
reçu de JP Santini le 5 mai
INVITATION
La démarche culturelle de création et de valorisation des œuvres insulaires intitulée
OPERATA CULTURALE
Le texte fondateur
PRUCLAMA DI LURI
Et le recueil
PETRE SENZA NOME
Seront présentés
VENDREDI 7 MAI
18h
Hôtel Best Western – Bastia
La démarche culturelle de création et de valorisation des œuvres insulaires intitulée
OPERATA CULTURALE
Le texte fondateur
PRUCLAMA DI LURI
Et le recueil
PETRE SENZA NOME
Seront présentés
VENDREDI 7 MAI
18h
Hôtel Best Western – Bastia
Fiche de lecture de "Nos vertes années" transmise par l'auteur le 5 mai
NOS VERTES ANNEES, de S.Tomasi
C'est avec un véritable plaisir que j'ai lu ce livre qui m'a fait replonger dans mon enfance et dans le quartier où j'ai vécu.
L'auteur né pendant la guerre nous relate avec humour et tendresse une partie de son enfance et les traditions de l'époque dans notre cité.
Il décrit d'abord les jeux pour la plupart fabriqués avec l'imagination et l'ingéniosité des enfants. J'ai cru revoir mes frères avec leur carrosse et leurs billes (jeu encore pratiqué actuellement par les petits) ou leur « pierrette ».
J'ai retrouvé également le quartier du nouveau port et j'ai cru revoir encore mes frères qui partaient pécher du bord. Je me suis remémoré le quartier de l'Annonciade où mes frères (encore!) avec des amis avaient fait une cabane et un jour avaient tenu à m'emmener pour jouer avec eux (j'étais une fille et plus jeune de 3 et 4 ans). A l'époque nous n'avions ni montre ni portable et lorsque j'ai entendu les cloches sonner j'ai demandé à mes frères s'il ne fallait pas rentrer.
Bien sur, ils m'ont rétorqué qu'il était tôt et que nous avions le temps mais midi avait sonné et ils ne s'en étaient pas rendu compte.
Lorsque j'ai vu mon père arriver nous menaçant de la main j'ai prévenu mon grand frère qui m'a dit: "mais non, il fait coucou".
Le coucou s'est terminé en fessée et en punition!!...
Je raconte cette anecdote car Sébastien Tomasi en cite tout au long de son livre ce qui permet de se remémorer les siennes ou d'imaginer la vie de l'époque.
J'ai adoré la partie consacré à "notre Don Camillo" et là encore j'ai cru retrouver mes jeunes années!!!
Vous ne pourrez que rire à certains passages et vous retrouverez certainement des points communs avec la mentalité dans votre propre ville comme dans celle des bastiais et pour cela je vous retrace rapidement l'histoire du vantard qui fréquentait le salon de coiffure du grand-père de l'auteur.
Celui-ci un jour, où les autres clients attendaient, se mit devant la glace et dit:
"- Mais que me manque-t-il?"
- Bien coiffé, bien soigné, je suis beau, j'ai de l'argent, les femmes me convoitent, je ne vois vraiment pas ce qui peut me manquer!
De l'autre côté de la pièce, l'un des "spectateurs " ne put s'empêcher d'ajouter: (en langue Corse)
- Il ne te manque que le cerveau!
Je me suis retrouvée ensuite dans les années école et lycée et j'ai même retrouvé certains professeurs cités (même si je fréquentais le lycée de fille puisqu'à l'époque filles et garçons étaient séparés).
Dans tous les lycées du monde il y a des professeurs qui donnent la passion des études et d'autres qui n'enseignent pas par passion ou d'autres encore qui sont les "souffre-douleur" des élèves.
A ce titre je conseille la lecture de Chagrin d'école de Danniel Pennac.
Pour terminer Sébastien Tomasi raconte les bandes de gosses d'autrefois et finit par une note nostalgique sur ce passé et ces lieux qui ont changé mais qui n'en resteront pas moins gravés dans notre mémoire.
Ancien professeur et adjoint au proviseur de lycée, Sébastien Tomasi a réalisé un travail de mémoire de grande qualité qui s'adresse à tous et qui permet de laisser des traces d'un "passé qui n'est pas oublié".
Merci Monsieur TOMASI!
Catherine Château-Artaud , Professeur de Philosophie
C'est avec un véritable plaisir que j'ai lu ce livre qui m'a fait replonger dans mon enfance et dans le quartier où j'ai vécu.
L'auteur né pendant la guerre nous relate avec humour et tendresse une partie de son enfance et les traditions de l'époque dans notre cité.
Il décrit d'abord les jeux pour la plupart fabriqués avec l'imagination et l'ingéniosité des enfants. J'ai cru revoir mes frères avec leur carrosse et leurs billes (jeu encore pratiqué actuellement par les petits) ou leur « pierrette ».
J'ai retrouvé également le quartier du nouveau port et j'ai cru revoir encore mes frères qui partaient pécher du bord. Je me suis remémoré le quartier de l'Annonciade où mes frères (encore!) avec des amis avaient fait une cabane et un jour avaient tenu à m'emmener pour jouer avec eux (j'étais une fille et plus jeune de 3 et 4 ans). A l'époque nous n'avions ni montre ni portable et lorsque j'ai entendu les cloches sonner j'ai demandé à mes frères s'il ne fallait pas rentrer.
Bien sur, ils m'ont rétorqué qu'il était tôt et que nous avions le temps mais midi avait sonné et ils ne s'en étaient pas rendu compte.
Lorsque j'ai vu mon père arriver nous menaçant de la main j'ai prévenu mon grand frère qui m'a dit: "mais non, il fait coucou".
Le coucou s'est terminé en fessée et en punition!!...
Je raconte cette anecdote car Sébastien Tomasi en cite tout au long de son livre ce qui permet de se remémorer les siennes ou d'imaginer la vie de l'époque.
J'ai adoré la partie consacré à "notre Don Camillo" et là encore j'ai cru retrouver mes jeunes années!!!
Vous ne pourrez que rire à certains passages et vous retrouverez certainement des points communs avec la mentalité dans votre propre ville comme dans celle des bastiais et pour cela je vous retrace rapidement l'histoire du vantard qui fréquentait le salon de coiffure du grand-père de l'auteur.
Celui-ci un jour, où les autres clients attendaient, se mit devant la glace et dit:
"- Mais que me manque-t-il?"
- Bien coiffé, bien soigné, je suis beau, j'ai de l'argent, les femmes me convoitent, je ne vois vraiment pas ce qui peut me manquer!
De l'autre côté de la pièce, l'un des "spectateurs " ne put s'empêcher d'ajouter: (en langue Corse)
- Il ne te manque que le cerveau!
Je me suis retrouvée ensuite dans les années école et lycée et j'ai même retrouvé certains professeurs cités (même si je fréquentais le lycée de fille puisqu'à l'époque filles et garçons étaient séparés).
Dans tous les lycées du monde il y a des professeurs qui donnent la passion des études et d'autres qui n'enseignent pas par passion ou d'autres encore qui sont les "souffre-douleur" des élèves.
A ce titre je conseille la lecture de Chagrin d'école de Danniel Pennac.
Pour terminer Sébastien Tomasi raconte les bandes de gosses d'autrefois et finit par une note nostalgique sur ce passé et ces lieux qui ont changé mais qui n'en resteront pas moins gravés dans notre mémoire.
Ancien professeur et adjoint au proviseur de lycée, Sébastien Tomasi a réalisé un travail de mémoire de grande qualité qui s'adresse à tous et qui permet de laisser des traces d'un "passé qui n'est pas oublié".
Merci Monsieur TOMASI!
Catherine Château-Artaud , Professeur de Philosophie
Re: LITTERATURE CORSE
vous allez recevoir monsieur bianccarelli , c'est un auteur que beaucoup sitent comme l'auteur corse le plus connu maintenant j'ai un peu lu
je vais lire un des livres les derniers qu'il a écrit en français , comme ça je suivrais mieux le compe rendu
je vais lire un des livres les derniers qu'il a écrit en français , comme ça je suivrais mieux le compe rendu
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
vendredi 7 mai 2010
Rendez vous à 18h à l'hôtel Best Western (remonter ce fil, même page, pour plus d'informations)
compte rendu de lecture ;
Entre deux langues /bilinguisme et autobiographie
Billet reçu le 11 mai 2010 ;
Il n’est pas si courant qu’un ouvrage destiné aux grands élèves ou étudiants puisse intéresser des lecteurs comme moi ou d' autres amateurs de bonne littérature du club Musanostra. Pourtant cet Entre deux langues (Adapt éditions) releve ce défi. Sous la plume d’un trio d’auteur(e)s Micheline Cellier-Gelly, Claire Torreilles et Marie-Jeanne Verny, il s’interroge de manière subtile et fort pédagogique sur la question du bilinguisme et de l’autobiographie. Comment se constitue en somme le moi « entre deux langues » est une question d’autant plus pertinente qu’elle est posée à divers écrivains de double culture qui s’expriment en deux langues également chères et qui éclairent ainsi une problématique originale. Les professeurs y trouveront matière à utilisation féconde dans leurs classes mais un public plus large, dans notre île qui est confrontée au quotidien à la coexistence plus ou moins équilibrée de deux codes linguistiques d’expression et de communication, ne peut qu’être intéressé par les confessions aussi diverses que celles de Nathalie Sarraute, Hector Bianciotti, Elias Canetti, Pierre-Jakez Hélias, Patrick Chamoiseau, Mohammed Dib, Charles Peguy, Paolo Pasolini, Jean-Pierre Milovanoff, Andrei Makine, Robert Lafont…et bien d’autres encore dont Jacques Fusina."
A lire car passionnant !
J. Frisoni
mai 2010
Billet reçu le 11 mai 2010 ;
Il n’est pas si courant qu’un ouvrage destiné aux grands élèves ou étudiants puisse intéresser des lecteurs comme moi ou d' autres amateurs de bonne littérature du club Musanostra. Pourtant cet Entre deux langues (Adapt éditions) releve ce défi. Sous la plume d’un trio d’auteur(e)s Micheline Cellier-Gelly, Claire Torreilles et Marie-Jeanne Verny, il s’interroge de manière subtile et fort pédagogique sur la question du bilinguisme et de l’autobiographie. Comment se constitue en somme le moi « entre deux langues » est une question d’autant plus pertinente qu’elle est posée à divers écrivains de double culture qui s’expriment en deux langues également chères et qui éclairent ainsi une problématique originale. Les professeurs y trouveront matière à utilisation féconde dans leurs classes mais un public plus large, dans notre île qui est confrontée au quotidien à la coexistence plus ou moins équilibrée de deux codes linguistiques d’expression et de communication, ne peut qu’être intéressé par les confessions aussi diverses que celles de Nathalie Sarraute, Hector Bianciotti, Elias Canetti, Pierre-Jakez Hélias, Patrick Chamoiseau, Mohammed Dib, Charles Peguy, Paolo Pasolini, Jean-Pierre Milovanoff, Andrei Makine, Robert Lafont…et bien d’autres encore dont Jacques Fusina."
A lire car passionnant !
J. Frisoni
mai 2010
AF Filippini et Angélique Bazziconi "a piazza santu Niculà"
Antone Francescu FILIPPINI ( 1908-1985) écrivait sur cette place qui nous est chère car familière :
Piazza San Niculà
Sottu à le palme di San Niculà,
Quand'ella affacca a notte viuletta,
Ci si spasseghja più d'una civetta,
Più d'un maschiu ci vene à dunnighjà.
Eo ci 'junsi in brama di ciarlà:
Ci lasciai u me core fetta à fetta.
A più maio ghjé tocca à Marietta,
A più bella figliola d'u Mercà.
Or una vechja l'é sempre à braccetta
Ch'un l'abandona mancu pe'spirà.
Ma ella furba cume una vulpetta,
Ghjunta à l'ombra, si volta eppo' mi dà
Un' ochjata chi pare una saetta,
Sottu à le palme di San Niculà.
Raymond Mei avait permis de réentendre ce poème empli d'humour de AF Filippini lors de la soirée poétique au Samovar ; et une jeune voix sur le même thème (quoique traité différemment, l'époque n'est plus la même ), nous a beaucoup plu
C'est celle d'Angelique Bazziconi, découverte grâce à fb ; visitez son blog :
versume.blogspot.com
Piazza Santu Niculà
Sei ore di matina, piazza Santu Niculà,
Un omu, à l'ochju scuru, d'issi paesi culà,
Aspetta una vitura pè andà à travaglia.
Ogni ghjornu u stentapane hè una battaglia...
Ott'ore di matina, piazza Santu Niculà,
A so spazzula in manu ellu a sà azziculà,
Studià in cuntinente ùn ci hè vulsutu andà.
Ma u so ciucciu, di sicuru, l'hà da mandà.
Pusati, nant'un bancu, à l'acqua è a lu ventu,
Dui vechji soli guardanu passà u tempu.
A figliola ? travaglià ! Ùn hà tempu à dà li capu,
E a dumenicata à d'altri sciappacapu.
Tuttu u dopumeziornu, piazza Santu Niculà,
I culombi, spenserati, cercanu à spitticulà,
Un brisgiulu di pane o un fruttu immerzitu.
L'omu chì posa in terra ùn la pò fà è ferma zittu.
A sera casca avà... a piazza hè bughjosa,
A zitella, in mancanza, cerca una dosa.
Di sicuru a truverà, ch'importa a manera,
Ancu sì, sputtanà si, ùn era a so preghera.
Passa cusì, a vita, piazza di l'indifferenza.
Ma, guarda à l'ingiru è senterai a viulenza
Chì runzeca lu mondu di l'ognunu per sè...
Pietà è cumpassione ? Nant' a Piazza si sò perse !
Piazza Santu Niculà 11-09
15.09.09
Piazza San Niculà
Sottu à le palme di San Niculà,
Quand'ella affacca a notte viuletta,
Ci si spasseghja più d'una civetta,
Più d'un maschiu ci vene à dunnighjà.
Eo ci 'junsi in brama di ciarlà:
Ci lasciai u me core fetta à fetta.
A più maio ghjé tocca à Marietta,
A più bella figliola d'u Mercà.
Or una vechja l'é sempre à braccetta
Ch'un l'abandona mancu pe'spirà.
Ma ella furba cume una vulpetta,
Ghjunta à l'ombra, si volta eppo' mi dà
Un' ochjata chi pare una saetta,
Sottu à le palme di San Niculà.
Raymond Mei avait permis de réentendre ce poème empli d'humour de AF Filippini lors de la soirée poétique au Samovar ; et une jeune voix sur le même thème (quoique traité différemment, l'époque n'est plus la même ), nous a beaucoup plu
C'est celle d'Angelique Bazziconi, découverte grâce à fb ; visitez son blog :
versume.blogspot.com
Piazza Santu Niculà
Sei ore di matina, piazza Santu Niculà,
Un omu, à l'ochju scuru, d'issi paesi culà,
Aspetta una vitura pè andà à travaglia.
Ogni ghjornu u stentapane hè una battaglia...
Ott'ore di matina, piazza Santu Niculà,
A so spazzula in manu ellu a sà azziculà,
Studià in cuntinente ùn ci hè vulsutu andà.
Ma u so ciucciu, di sicuru, l'hà da mandà.
Pusati, nant'un bancu, à l'acqua è a lu ventu,
Dui vechji soli guardanu passà u tempu.
A figliola ? travaglià ! Ùn hà tempu à dà li capu,
E a dumenicata à d'altri sciappacapu.
Tuttu u dopumeziornu, piazza Santu Niculà,
I culombi, spenserati, cercanu à spitticulà,
Un brisgiulu di pane o un fruttu immerzitu.
L'omu chì posa in terra ùn la pò fà è ferma zittu.
A sera casca avà... a piazza hè bughjosa,
A zitella, in mancanza, cerca una dosa.
Di sicuru a truverà, ch'importa a manera,
Ancu sì, sputtanà si, ùn era a so preghera.
Passa cusì, a vita, piazza di l'indifferenza.
Ma, guarda à l'ingiru è senterai a viulenza
Chì runzeca lu mondu di l'ognunu per sè...
Pietà è cumpassione ? Nant' a Piazza si sò perse !
Piazza Santu Niculà 11-09
15.09.09
Re: LITTERATURE CORSE
La piazza san Niculà a bien changé en même pas un siècle ! Madame Bazziconi que je découvre a du talent !
patrimoniu100- Messages : 101
Date d'inscription : 03/05/2010
Mai en fleurs
" Maghiu ride...da rosule è chiarasge bracanate" ( AF Filippini)
Raymond Mei- Messages : 120
Date d'inscription : 20/01/2010
"une enfance corse" parution et séances de signature
parution du livre Une enfance corse, un ouvrage collectif dirigé par Jean-Pierre Castellani et Leïla Sebbar. Editions Bleu-autour. L’ouvrage sera disponible dans moins de quinze jours, sur le continent comme en Corse.
Jean-Pierre Castellani sera à côté des auteurs pour la présentation du livre, à Ajaccio comme à Bastia.
Sont prévues, pour commencer, une séance de signature à Ajaccio mardi 18 mai, dans la librairie « La Marge », de 17 à 19h. et une autre à Bastia, le jeudi 20, dans la librairie « Terra Nova », également de 17 à 19h.
Jean-Pierre Castellani sera à côté des auteurs pour la présentation du livre, à Ajaccio comme à Bastia.
Sont prévues, pour commencer, une séance de signature à Ajaccio mardi 18 mai, dans la librairie « La Marge », de 17 à 19h. et une autre à Bastia, le jeudi 20, dans la librairie « Terra Nova », également de 17 à 19h.
et nous !
De beaux rendez-vous en perspective (cf ce fil et le fil "musanostra.fr") pour tous les goûts, en cette fin du mois de mai ! Le choix enfin entre tous ces événements dont nous nous réjouissons !
N'oubliez pas notre rendez-vous du vendredi 21 mai à 20h30 au Majestic à Bastia, près du square Saint Victor ; sur le thème "lieux de l'enfance", nous découvrirons en toute simplicité les lectures et réflexions d' Anne-xavier Albertini, de Marcu Biancarelli, de Sébastien Tomasi, Jean-Pierre Santini et bien d'autres personnes.
Et le 22 mai à 16 h30, nous avons rendez-vous en Balagne, à l'entrée de l'Isula, au "Parc de Saleccia" ; thème libre.
Vous pouvez déjà consulter l'ordre du jour (toujours susceptible d'évolution, comme tout ce qui vit ) sur www.musanostra.fr
N'oubliez pas notre rendez-vous du vendredi 21 mai à 20h30 au Majestic à Bastia, près du square Saint Victor ; sur le thème "lieux de l'enfance", nous découvrirons en toute simplicité les lectures et réflexions d' Anne-xavier Albertini, de Marcu Biancarelli, de Sébastien Tomasi, Jean-Pierre Santini et bien d'autres personnes.
Et le 22 mai à 16 h30, nous avons rendez-vous en Balagne, à l'entrée de l'Isula, au "Parc de Saleccia" ; thème libre.
Vous pouvez déjà consulter l'ordre du jour (toujours susceptible d'évolution, comme tout ce qui vit ) sur www.musanostra.fr
Re: LITTERATURE CORSE
c"est un beau programme
étant en corse je serai venue , mais je suis loin de vous et proche par le coeur
étant en corse je serai venue , mais je suis loin de vous et proche par le coeur
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
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