LITTERATURE CORSE
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Re: LITTERATURE CORSE
reçu le 23-11
Présentation et dédicace du dernier livre de
Dominique Memmi :
Contes du potager, album jeunesse et traduction en corse,
A la librairie Le Point de Rencontre
Bd Hyacinthe de Montera, Montée Sainte Claire, Bastia, Tél. 04 95 31 23 10.
Le samedi 28 novembre à 15h00.
Présentation et dédicace du dernier livre de
Dominique Memmi :
Contes du potager, album jeunesse et traduction en corse,
A la librairie Le Point de Rencontre
Bd Hyacinthe de Montera, Montée Sainte Claire, Bastia, Tél. 04 95 31 23 10.
Le samedi 28 novembre à 15h00.
Café littéraire du 15-12 "Littérature corse"
N et I présenteront quelques aspects de la poésie de J. Fusina
Dernière édition par penserosu le Sam 5 Déc - 13:06, édité 2 fois
ordre du jour (15-12 : littérature corse)
susceptible d'évoluer, comme toujours chez nous...
Josepha : le baroque insulaire tel que présenté ds l'ouvrage de Nicolas Mattei
Patrizia G. : A barca di a Madonna, de J Thiers
Ane M. : Les mille et une vies...Théodore de Neuhof de JC Rogliano
I et N.: à propos de l'oeuvre poétique de J. Fusina
Rosalie F. : Brigida...de Mme Cesarini-Dasso
Vanina R. : une oeuvre de S. Pisani
JP G.: aspects du théâtre insulaire
Bénédicte S.: Pégase 51...de Marco Biancarelli
Marie L-M : Salvatore Viale et son voyage en Italie
...
Josepha : le baroque insulaire tel que présenté ds l'ouvrage de Nicolas Mattei
Patrizia G. : A barca di a Madonna, de J Thiers
Ane M. : Les mille et une vies...Théodore de Neuhof de JC Rogliano
I et N.: à propos de l'oeuvre poétique de J. Fusina
Rosalie F. : Brigida...de Mme Cesarini-Dasso
Vanina R. : une oeuvre de S. Pisani
JP G.: aspects du théâtre insulaire
Bénédicte S.: Pégase 51...de Marco Biancarelli
Marie L-M : Salvatore Viale et son voyage en Italie
...
Dernière édition par penserosu le Mer 9 Déc - 19:03, édité 2 fois
Re: LITTERATURE CORSE
ça me parait pas mal du tout sauf que j'en connais pas la moitié
Je vais me les procurer et si je ne peux assister à la soirée, où les intervenants m'intimident, je suivrais le bilan qu'on nous en livrera ! je lis les papiers des intervenants qui sont de très belle tenue , originaux, alertes...
Je vais me les procurer et si je ne peux assister à la soirée, où les intervenants m'intimident, je suivrais le bilan qu'on nous en livrera ! je lis les papiers des intervenants qui sont de très belle tenue , originaux, alertes...
muvrinu- Messages : 151
Date d'inscription : 14/11/2009
Re: LITTERATURE CORSE
j'espère que vous parlerez de mme feranti, de st. cesari, de mme ferrari et de son homonyme jérome...
muvrinu- Messages : 151
Date d'inscription : 14/11/2009
Re: LITTERATURE CORSE
merci de votre intérêt pour nos rencontres
En fait nous n'orientons pas les choix de ceux qui proposent spontanément une intervention ; ainsi je ne peux garantir que tel auteur sera évoqué ou non ! Les lecteurs seuls décident de leurs coups de coeur !
Il y a donc un éventail d'oeuvres dû au hasard et qui fait que chaque café littéraire est unique : sur le même thème, on aura tant de variantes possibles...
En fait nous n'orientons pas les choix de ceux qui proposent spontanément une intervention ; ainsi je ne peux garantir que tel auteur sera évoqué ou non ! Les lecteurs seuls décident de leurs coups de coeur !
Il y a donc un éventail d'oeuvres dû au hasard et qui fait que chaque café littéraire est unique : sur le même thème, on aura tant de variantes possibles...
Re: LITTERATURE CORSE
je suis en train de relire le livre d'eugéne mannoni qui avait eu du succès ; je ne me souviens plus trop mais je vousz dirai avec le temps comment je le relis
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
Re: LITTERATURE CORSE
l'insulaire ? je ne sais pas s'il en a fait d'autres
muvrinu- Messages : 151
Date d'inscription : 14/11/2009
compte rendu café littéraire à Carchetu
nouvelles video, qui présentent notamment le roman de jean-pierre Arrio, Cosu nostru ou le recueil de nouvelles de Jean-Louis Moracchini...
A barca di a madonna
Pour déjà appréhender l'oeuvre et les réflexions qu'elle peut susciter, nous vous invitons à lire les billets qui lui sont consacrés sur le blog
http://pourunelittérature corse.blogspot.com
Un moteur de recherche vous permet d'aller rapidement aux articles souhaités mais vous pouvez vous attarder sur les nombreuses publications toujours intéressantes
P.I
http://pourunelittérature corse.blogspot.com
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P.I
proverbes corses sur Noël
Nous avons reçu quelques belles phrases sur cette fête ; continuez à nous en adresser
A compter du 15-12 nous vous présenterons ces proverbes, maximes, sentences, ...
Si vous ne parvenez pas à vous inscrire sur ce forum, pensez à l'adresse mail
amusanostra@gmail.com
à bientôt
ch.
A compter du 15-12 nous vous présenterons ces proverbes, maximes, sentences, ...
Si vous ne parvenez pas à vous inscrire sur ce forum, pensez à l'adresse mail
amusanostra@gmail.com
à bientôt
ch.
Natale (suite)
Laurence :
A notte di Natale vai indell'a ti pare
A notte di Sant'untone, stati in u t'anghjone
A notte di Natale vai indell'a ti pare
A notte di Sant'untone, stati in u t'anghjone
nouveaux articles
nouveaux billets :
Nimu de jp Santini, par AX Albertini
Pegasi 51 , de M Biancarelli , par B Savelli
Présentation d'un recueil de G Fusina, par N Malpelli
...depuis la page d'accueil de
http://www.musanostra.fr
Nimu de jp Santini, par AX Albertini
Pegasi 51 , de M Biancarelli , par B Savelli
Présentation d'un recueil de G Fusina, par N Malpelli
...depuis la page d'accueil de
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voeux
J Stuart nous a adressé parmi d' autres poèmes celui-ci, court, qui correspond à cette période de fin d'année :
<<< CABBU D’ ANNU . >>>
----------------------------
Sippuru cu stu Cabbu d’Annu
Sippje Bon’ Di e Bon’ Annu
Chi cu stu Mondu chi cincina
Ma cu fiatu ogni matina
A vita magaru si face
Cu a Salute po’ cu Pace .
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
== JAMES STUART . ==
<<< CABBU D’ ANNU . >>>
----------------------------
Sippuru cu stu Cabbu d’Annu
Sippje Bon’ Di e Bon’ Annu
Chi cu stu Mondu chi cincina
Ma cu fiatu ogni matina
A vita magaru si face
Cu a Salute po’ cu Pace .
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
== JAMES STUART . ==
où présenter certains textes ?
Raymond Mei nous fait parvenir des textes agréables à lire, souvent drôles afin qu'ils soient lus par le plus grand nombre ; c'est absolument un de nos objectifs : donner la parole à tous, montrer le travail de chacun, ce qui se fait de bien ou parfois de moins bien dans notre ile
Est-ce de la littérature corse ? Doit-on gommer le fait que ce soit le regard d'un corse sur le monde contemporain qui s'exprime ? D'autant qu'il y a des expressions corses ...
Découvrez ses billets jour après jour en page d'accueil de
www.musanostra.fr
car notre ami est prolixe et on ne s'en lasse pas !
Est-ce de la littérature corse ? Doit-on gommer le fait que ce soit le regard d'un corse sur le monde contemporain qui s'exprime ? D'autant qu'il y a des expressions corses ...
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Re: LITTERATURE CORSE
bon di e bon anu ; e bon capu d'annu à tutti
corseetzen- Messages : 136
Date d'inscription : 04/09/2008
"Bribes de vie" d'Anne-Xavier Albertini
A lire, absolument !
Le très beau recueil d'Anne-Xavier Albertini qui par bribes rend compte de ce qui fait une vie est en vente dans certaines librairies bastiaises telles qu'Album et Terranova ; paru aux éditions "A fior di carta" cet ouvrage ne coûte que 6 euro
Nous en avons publié 2 poèmes sur le fil musanostra.fr de ce forum ; faites vous déjà une idée de l'oeuvre, des thèmes, du style de l'auteur...
Anne-Xavier est déjà bien connue de nos lecteurs ; des billets sont consacrés à certains de ses romans(le bar à tisanes, le journal fou d'une infirmière...), elle-même est intervenue lors de nos cafés littéraires où elle a notamment présenté 'Petite anthologie du racisme pro-corse" de f. de Negroni, "le racisme anti corse", d'Antoine Albertini,et de jp Santini "Petite anthologie du racisme anti corse" . A l'occasion de la rencontre du 15 décembre 2009 à l'Isula dont le thème était la littérature corse, elle a présenté avec conviction "Nimu" (remarquable roman de Jean-Pierre Santini), noir, sans concession qui invite à se soucier davantage de ses comportements et de leur influence sur la société insulaire de demain.
Le très beau recueil d'Anne-Xavier Albertini qui par bribes rend compte de ce qui fait une vie est en vente dans certaines librairies bastiaises telles qu'Album et Terranova ; paru aux éditions "A fior di carta" cet ouvrage ne coûte que 6 euro
Nous en avons publié 2 poèmes sur le fil musanostra.fr de ce forum ; faites vous déjà une idée de l'oeuvre, des thèmes, du style de l'auteur...
Anne-Xavier est déjà bien connue de nos lecteurs ; des billets sont consacrés à certains de ses romans(le bar à tisanes, le journal fou d'une infirmière...), elle-même est intervenue lors de nos cafés littéraires où elle a notamment présenté 'Petite anthologie du racisme pro-corse" de f. de Negroni, "le racisme anti corse", d'Antoine Albertini,et de jp Santini "Petite anthologie du racisme anti corse" . A l'occasion de la rencontre du 15 décembre 2009 à l'Isula dont le thème était la littérature corse, elle a présenté avec conviction "Nimu" (remarquable roman de Jean-Pierre Santini), noir, sans concession qui invite à se soucier davantage de ses comportements et de leur influence sur la société insulaire de demain.
lecture de la chasse de nuit
je conseille de lire "la chasse de nuit " de marie ferranti . C'est un livre publié chez gallimard, à la nrf, bien belle collection.Quand on me l'a offert j'ai pensé qu'il allait être question de chasse mais je n'ai pas été déçu : le jeune homme qui est le personnage principal raconte ; son prénom, c'est matteo et il est proche de la nature . La chasse du titre n'est pourtant pas celle qu'on croit mais putôt celle de la nuit, celle qui conduit des personnes tranquilles dans les bois, acharnés à en finir avec leur proie. A de multiples évocations on reconnaît sa connaissance du décor du sud de l'île : j'ai trouvé que c'est intéressant pour une fois de parler du mazzerisme de façon réaliste, dans un cadre traditionnel.
Le personnage est le fils d'une bonne famille, il est seul, comme un héros tragique, avec une "nourrice" et il doit supporter le fardeau de ceux qui savent, même quand ils ne le voudraient pas...Il est amoureux de lisa, qui ne lui est pas destinée et il doit supporter de la voir et savoir à l'autre, ce jeune médecin...jusqu'au jour où il "voit" que son rival, petru, va bientôt mourir ! Joie, désespoir ?
Il pourrait peut-être ensuite avoir la veuve ? Et si tout simplement il lui disait ce qi va se passer Elle verrait en lui un homme de confiance !...il y a peu de là à l'idée de la séduire, cette belle jeune épouse désespérée par la sinistrae nouvelle, prête à beaucoup donner pour sauver celui qui doit mourir ; le mazzeru sera t-il assez pur pour ne pas tenter de l'amener à lui, tremblant de désir pour elle, en échange d'une promesse de transformer le destin ? Et comment cela lui serait-il possible ? Il y a des passages où on souffre terriblement avec lui de devoir "garder ses distances" .
Je sais qu'on a pu reprocher à ce roman , ou à son auteur, de ne pas avoir assez fouillé le sujet ; pourtant c'est un livre très agréable à lire, qui fait du mazzerisme une réalité : on n'a pas sous les yeux un vieux sage qui part la nuit, presque irréel! c'est juste un individu comme les autres, avec ses forces et ses faiblesses , qui essaie de s'arranger pour vivre avec son "don". Il nous ressemble, il est très humain.
bon, bref, j'ai beaucoup aimé !
exemple de cette façon de raconter si troublante
"presque au sommet de la colline, je me rappelai qu'il y avait une grande pierre où l'on pourrait s'asseoir. On l'appelle a petra muta, la pierre muette, parce que l'endroit est tellement isolé du monde que personne ne peut vous entendre ; il est propice aux confidences ou aux rendez-vous amoureux. On a un point de vue unique sur la vallée et le village ...."
Le personnage est le fils d'une bonne famille, il est seul, comme un héros tragique, avec une "nourrice" et il doit supporter le fardeau de ceux qui savent, même quand ils ne le voudraient pas...Il est amoureux de lisa, qui ne lui est pas destinée et il doit supporter de la voir et savoir à l'autre, ce jeune médecin...jusqu'au jour où il "voit" que son rival, petru, va bientôt mourir ! Joie, désespoir ?
Il pourrait peut-être ensuite avoir la veuve ? Et si tout simplement il lui disait ce qi va se passer Elle verrait en lui un homme de confiance !...il y a peu de là à l'idée de la séduire, cette belle jeune épouse désespérée par la sinistrae nouvelle, prête à beaucoup donner pour sauver celui qui doit mourir ; le mazzeru sera t-il assez pur pour ne pas tenter de l'amener à lui, tremblant de désir pour elle, en échange d'une promesse de transformer le destin ? Et comment cela lui serait-il possible ? Il y a des passages où on souffre terriblement avec lui de devoir "garder ses distances" .
Je sais qu'on a pu reprocher à ce roman , ou à son auteur, de ne pas avoir assez fouillé le sujet ; pourtant c'est un livre très agréable à lire, qui fait du mazzerisme une réalité : on n'a pas sous les yeux un vieux sage qui part la nuit, presque irréel! c'est juste un individu comme les autres, avec ses forces et ses faiblesses , qui essaie de s'arranger pour vivre avec son "don". Il nous ressemble, il est très humain.
bon, bref, j'ai beaucoup aimé !
exemple de cette façon de raconter si troublante
"presque au sommet de la colline, je me rappelai qu'il y avait une grande pierre où l'on pourrait s'asseoir. On l'appelle a petra muta, la pierre muette, parce que l'endroit est tellement isolé du monde que personne ne peut vous entendre ; il est propice aux confidences ou aux rendez-vous amoureux. On a un point de vue unique sur la vallée et le village ...."
muvrinu- Messages : 151
Date d'inscription : 14/11/2009
Invitation à une présentation de Murtoriu de M. Biancarelli
Invitation :
le 14 avril à 18 h Marco Biancarelli présente Murtoriu dans le cadre des
rendez-vous du mercredi à Corti
vous êtes les bienvenus
patrizia Gattaceca
le 14 avril à 18 h Marco Biancarelli présente Murtoriu dans le cadre des
rendez-vous du mercredi à Corti
vous êtes les bienvenus
patrizia Gattaceca
Les billets de Raymond M.
Depuis une dizaine de jours nous recevons les articles, billets...de raymond, un bastiais aimant partager ; la plupart sont mis en ligne dans la rubrique "Raymond " de la page d'accueil mais nous nous proposons de vous le faire découvrir également par ce forum
voici l'un de ces articles :
ACCIDENT DE LA ROUTE A BASTIA
A l'heure où les accidents de la route ne se comptent plus, l'événement était plutôt rarissime
entre les deux guerres au point de défrayer la chronique à chaque télescopage.
Ainsi, celui du 14 août 1929 que relate le Petit Bastiais de l'époque, revêtait un caractère assez
gravissime pour qu'il ne soit passé sous silence.
Il s'est produit vers 16 h à l'intersection de l'avenue Carnot (actuel bd Mal Sebastiani) et de la
route du cap (la rue L. de Casabianca aujourd'hui), au passage à niveau de la voie ferrée de la gare maritime.
J'ai vaguement en mémoire la présence du rail dans cette partie de la ville, bien pratique pour
acheminer la marchandise vers le port et vice-versa. Mais peut-être est-il plus vivace dans l'esprit de certains anciens bastiais ?
Un train composé de huit wagons se dirigeait depuis le Nouveau Port vers la gare. La locomotive
se trouvait à l'arrière du train et sur la plateforme du premier wagon, avaient pris place le chef de
train et un homme d'équipe.
A ce moment, une charrette avec deux mulets, conduite par M. Rossi Sylvestre, la soixantaine, tournait à l'angle de ces deux artères. Les deux hommes sur le train prévoyant l'accident, sifflèrent ab imo pectore pour avertir le charretier et le chauffeur du train.
Leurs appels ne furent pas entendus. Le choc se produisit avec brutalité. Le chariot fut littéralement
soulevé et renversé. Le train entraina un mulet qui eût une jambe écrasée. Le pauvre M. Rossi,
grièvement blessé gisait à terre. Il fût transporté à la pharmacie Luciani (peut-être en lieu et place
de la pharmacie Ricci actuelle ?). Un pied broyé, on le mena à la clinique Dufour où l'imputation
du pied eût lieu sur le champ. Dans cette situation, in articulo mortis, on pense qu'il s'en est tiré.
A l'époque le contrat amiable n'existait pas. Nous ne connaissons pas les résultats de l'enquête
du commissaire de police. La bête a du certainement être abattue. M. Rossi a perdu une jambe.
Triste journée pour lui.
Acta est fabula.
voici l'un de ces articles :
ACCIDENT DE LA ROUTE A BASTIA
A l'heure où les accidents de la route ne se comptent plus, l'événement était plutôt rarissime
entre les deux guerres au point de défrayer la chronique à chaque télescopage.
Ainsi, celui du 14 août 1929 que relate le Petit Bastiais de l'époque, revêtait un caractère assez
gravissime pour qu'il ne soit passé sous silence.
Il s'est produit vers 16 h à l'intersection de l'avenue Carnot (actuel bd Mal Sebastiani) et de la
route du cap (la rue L. de Casabianca aujourd'hui), au passage à niveau de la voie ferrée de la gare maritime.
J'ai vaguement en mémoire la présence du rail dans cette partie de la ville, bien pratique pour
acheminer la marchandise vers le port et vice-versa. Mais peut-être est-il plus vivace dans l'esprit de certains anciens bastiais ?
Un train composé de huit wagons se dirigeait depuis le Nouveau Port vers la gare. La locomotive
se trouvait à l'arrière du train et sur la plateforme du premier wagon, avaient pris place le chef de
train et un homme d'équipe.
A ce moment, une charrette avec deux mulets, conduite par M. Rossi Sylvestre, la soixantaine, tournait à l'angle de ces deux artères. Les deux hommes sur le train prévoyant l'accident, sifflèrent ab imo pectore pour avertir le charretier et le chauffeur du train.
Leurs appels ne furent pas entendus. Le choc se produisit avec brutalité. Le chariot fut littéralement
soulevé et renversé. Le train entraina un mulet qui eût une jambe écrasée. Le pauvre M. Rossi,
grièvement blessé gisait à terre. Il fût transporté à la pharmacie Luciani (peut-être en lieu et place
de la pharmacie Ricci actuelle ?). Un pied broyé, on le mena à la clinique Dufour où l'imputation
du pied eût lieu sur le champ. Dans cette situation, in articulo mortis, on pense qu'il s'en est tiré.
A l'époque le contrat amiable n'existait pas. Nous ne connaissons pas les résultats de l'enquête
du commissaire de police. La bête a du certainement être abattue. M. Rossi a perdu une jambe.
Triste journée pour lui.
Acta est fabula.
LES DIFFERENTS NOMS DE LA CORSE, par Raymond
LES DIFFERENTS NOMS DE LA CORSE
L'île de Beauté, comme tout un chacun (ou presque) se plait à le dire, ne s'est pas toujours
appelée la Corse. Loin s'en faut !
Ainsi, dans l'Antiquité on retrouve cités les noms de Syros, Callista (devenu plus tard
Kallisté), Thera, Thérapné...
Plus près de nous, au 2ème siècle ap.J.C, on découvre la première carte de la Corse
de Ptolémée, géographe grec, où elle apparait sous le nom de l'île Kurnos (prononcer
Kyrnos), dite aussi Korsika...
Ces dernières, remontent à l'époque latine des Ovide et autre Virgile.
Kyr, en phénicien signifie "pointe, cap, promontoire...". ces derniers la désignent
également par le nom de Korsai (lieu couvert de forêts), ce qui donnera Corsica en latin.
Et puis, bien sûr, comment oublier que les grecs la baptisèrent Kallisté (la plus belle) !
Toutefois, il serait absurde de prétendre que ces affirmations reflètent la réalité.
Car les auteurs de l'Antiquité expliquent volontiers le nom par des légendes.
D'aucuns l'attribuent au personnage d'une femme ligure, nommée Corsa; d'autres
qu'il émanerait de Corsus (neveu d'Enée) et de Sica (nièce de Didon) à qui la Corse
aurait été donnée. D'autres encore, à l'instar de Virgile, y voient le nom du fils d'Hercule,
Cyrnus, d'où le nom de Cyrnos.
De la même façon, Ajaccio a connu diverses appellations au fil des siècles.
Ainsi, Adjucium désignait un lieu où le troupeau passe la nuit à la belle étoile. On retrouve
l'étymologie de ce mot dans les Pyrénées (jasse).
Puis au VIIème siècle, Agiaton. Mais il s'agit ici plus de la région que de la ville car sa véritable
naissance tient à la construction, à compter de 1492, d'une base fortifiée par les Génois. Avant cette époque, le site est longtemps resté très agreste.
En 1311 on trouve le nom de Porto Alazo. Puis, en 1367, Porto Didiacio; en 1375, Ayazo.
Mais aussi en 1447, Aiasso; en 1511, Laiacio et en 1530, Adiacio...Ouf, n'en jetez plus !!!
D'ici qu'elle devienne Aghiàcciu, comme la prononciation actuelle... !
La ville de Bastia n'a pas connu autant de changements que sa "concurrente" du Sud.
En 1380, "Le Castello della Bastiglia" (ou Bastita) sert à identifier les fortifications de
la Citadelle.
Ce n'est qu'en 1457 que l'on relève le nom actuel de Bastia.
La carte de la Corse Antique de Ptolémée fait mention, dans les parages de la ville, de
Mantinum. Certains la localisent à l'emplacement de la ville actuelle; d'autres, à
l'embouchure de l'étang.
Avant la Bastiglia, sur un promontoire situé entre Agliani et Monserato, Belgodere était
la résidence du gouverneur génois.
A l'origine, à l'emplacement de Terra Vecchia, se trouve la marine de Porto Cardo;
en dessous de celui de Terra Nova, l'anse de Porto Vecchio (Ficajola aujourd'hui).
Chose à peine croyable, il faudra attendre plus d'un millénaire (1477) pour que l'extraordinaire
document que représente la première carte de Corse de Ptolémée, soit révélée en Occident.
La première carte imprimée de l'île (Venise), est tirée de l'Isolario de Benedetto Boldone.
On peut voir au Vatican, depuis des siècles, la figure allégorique de la Corse dans l'une des
grandes salles de Raphaël, décrit par l'abbé Galletti en 1863 dans son "Histoire Illustrée de
la Corse".
En haut de la fresque représentant une femme robuste sur un rocher, baignant ses pieds dans la mer,
on lit en exergue:
" Cyrniorum fortia bello pectora" (les Corses au coeur intrépide pour les combats).
Il est fort à parier (ou à craindre), que le nom de notre chère île doive encore voguer au fil des siècles vers d'autres vocables. Mais il est illusoire de se poser la question, car nous ne serons plus de ce monde depuis fort longtemps !!!
Toutefois, par simple curiosité ludique, comment la nommeriez-vous, si l'opportunité d'en changer devait vous choir ?
Au train où vont les choses, peut-être "poubelle méditerranéenne" ?
L'île de Beauté, comme tout un chacun (ou presque) se plait à le dire, ne s'est pas toujours
appelée la Corse. Loin s'en faut !
Ainsi, dans l'Antiquité on retrouve cités les noms de Syros, Callista (devenu plus tard
Kallisté), Thera, Thérapné...
Plus près de nous, au 2ème siècle ap.J.C, on découvre la première carte de la Corse
de Ptolémée, géographe grec, où elle apparait sous le nom de l'île Kurnos (prononcer
Kyrnos), dite aussi Korsika...
Ces dernières, remontent à l'époque latine des Ovide et autre Virgile.
Kyr, en phénicien signifie "pointe, cap, promontoire...". ces derniers la désignent
également par le nom de Korsai (lieu couvert de forêts), ce qui donnera Corsica en latin.
Et puis, bien sûr, comment oublier que les grecs la baptisèrent Kallisté (la plus belle) !
Toutefois, il serait absurde de prétendre que ces affirmations reflètent la réalité.
Car les auteurs de l'Antiquité expliquent volontiers le nom par des légendes.
D'aucuns l'attribuent au personnage d'une femme ligure, nommée Corsa; d'autres
qu'il émanerait de Corsus (neveu d'Enée) et de Sica (nièce de Didon) à qui la Corse
aurait été donnée. D'autres encore, à l'instar de Virgile, y voient le nom du fils d'Hercule,
Cyrnus, d'où le nom de Cyrnos.
De la même façon, Ajaccio a connu diverses appellations au fil des siècles.
Ainsi, Adjucium désignait un lieu où le troupeau passe la nuit à la belle étoile. On retrouve
l'étymologie de ce mot dans les Pyrénées (jasse).
Puis au VIIème siècle, Agiaton. Mais il s'agit ici plus de la région que de la ville car sa véritable
naissance tient à la construction, à compter de 1492, d'une base fortifiée par les Génois. Avant cette époque, le site est longtemps resté très agreste.
En 1311 on trouve le nom de Porto Alazo. Puis, en 1367, Porto Didiacio; en 1375, Ayazo.
Mais aussi en 1447, Aiasso; en 1511, Laiacio et en 1530, Adiacio...Ouf, n'en jetez plus !!!
D'ici qu'elle devienne Aghiàcciu, comme la prononciation actuelle... !
La ville de Bastia n'a pas connu autant de changements que sa "concurrente" du Sud.
En 1380, "Le Castello della Bastiglia" (ou Bastita) sert à identifier les fortifications de
la Citadelle.
Ce n'est qu'en 1457 que l'on relève le nom actuel de Bastia.
La carte de la Corse Antique de Ptolémée fait mention, dans les parages de la ville, de
Mantinum. Certains la localisent à l'emplacement de la ville actuelle; d'autres, à
l'embouchure de l'étang.
Avant la Bastiglia, sur un promontoire situé entre Agliani et Monserato, Belgodere était
la résidence du gouverneur génois.
A l'origine, à l'emplacement de Terra Vecchia, se trouve la marine de Porto Cardo;
en dessous de celui de Terra Nova, l'anse de Porto Vecchio (Ficajola aujourd'hui).
Chose à peine croyable, il faudra attendre plus d'un millénaire (1477) pour que l'extraordinaire
document que représente la première carte de Corse de Ptolémée, soit révélée en Occident.
La première carte imprimée de l'île (Venise), est tirée de l'Isolario de Benedetto Boldone.
On peut voir au Vatican, depuis des siècles, la figure allégorique de la Corse dans l'une des
grandes salles de Raphaël, décrit par l'abbé Galletti en 1863 dans son "Histoire Illustrée de
la Corse".
En haut de la fresque représentant une femme robuste sur un rocher, baignant ses pieds dans la mer,
on lit en exergue:
" Cyrniorum fortia bello pectora" (les Corses au coeur intrépide pour les combats).
Il est fort à parier (ou à craindre), que le nom de notre chère île doive encore voguer au fil des siècles vers d'autres vocables. Mais il est illusoire de se poser la question, car nous ne serons plus de ce monde depuis fort longtemps !!!
Toutefois, par simple curiosité ludique, comment la nommeriez-vous, si l'opportunité d'en changer devait vous choir ?
Au train où vont les choses, peut-être "poubelle méditerranéenne" ?
sfoghi de mme Antonetti-Orsoni
Un ouvrage simple et agréable à lire ; la Corse aimée a ici une place de choix
La nature et l'homme sont amis et ennemis et par eux c'est le message d'espoir de cette femme poète qui passe ! elle dénonce le mal fait aux êtres et au choses et parle de souffrances : pourtant elle nous fait entendre une voix (la sienne) qui montre les dégâts et appelle à réagir
le poème de la page 17 me plaît énormément même s'il n'est pas forcément gai : c'est un constat
Incù una squassaghjola
tamanta
m'hè venutu in core
di fà smarisce
i difetti di l'omi.
Ma a penna l'avia scritti
inc'un inchjostru
indelebile.
La nature et l'homme sont amis et ennemis et par eux c'est le message d'espoir de cette femme poète qui passe ! elle dénonce le mal fait aux êtres et au choses et parle de souffrances : pourtant elle nous fait entendre une voix (la sienne) qui montre les dégâts et appelle à réagir
le poème de la page 17 me plaît énormément même s'il n'est pas forcément gai : c'est un constat
Incù una squassaghjola
tamanta
m'hè venutu in core
di fà smarisce
i difetti di l'omi.
Ma a penna l'avia scritti
inc'un inchjostru
indelebile.
jeanne-marcelle- Messages : 193
Date d'inscription : 30/06/2008
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